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Styl is Tika - Page 38

  • COMBIEN TU M'AIMES, DE BERTRAND BLIER : LA SIMULATION DU BONHEUR

    11123931960Monica_Bellucci027[1].jpgJ’ai acheté ma place pour aller voir Le bruit des glaçons de Bertrand Blier, tout comme je l’ai fait pour Combien tu m’aimes il y a cinq ans. Et j’ai écrit un texte que j’aimerai vous faire partager. Nous sommes en 2005 et Styl is Tika n’existait pas . Voici un regard sensible et bien personnel sur ce film hautement théâtral et digne d’un opéra !  

    De quel film rêve-t-on quand on achète sa place ? Du film évasion, du film émotion, du film abandon ? Combien tu m’aimes traverse tous les genres, et vous offre un ticket pour un abandon total du quotidien, ainsi que le vôtre.

    Quand on va au théâtre, on s’assoit, le rideau se lève, on est prêt pour une « représentation », une mise en scène soignée, on l’a choisie pour ça, on aime les acteurs à l’avance, on en connaît les codes, le jeu, on est au « spectacle ». Quand on achète son ticket pour Combien tu m’aimes, on croit acheter une place de cinéma pour de la détente, du bien-être, on est curieux de ce Bernard Campan, on est avide de cette Monica Bellucci, on veut en ressortir heureux, c’est tout. Le fait est que l’on est sans projet précis. On ne sait plus rêver, ou on ne veut plus rêver. Or, cette place n’est ni une « air de repos », ni un « salon de passage », elle vaut de l’or. Pourquoi ? Elle offre du rêve, de l’absolu, comme on aimerait bien en vivre, au moins une fois dans sa vie. Oui, Combien tu m’aimes ne s’achète pas, il se rêve.

    Bertrand Blier, ne l’oublions pas, est acteur, réalisateur et dialoguiste. Il cultive le secret des maîtres de l’image et du mot qui tentent de réunir en une seule œuvre toutes les qualités de l’esprit universel. Il réinvente le mouvement photographique. Il rêve son œuvre en mêlant la fresque à l’huile, le cliché instantané, - la commedia dell’arte : Monica Belluci est statique, et se livre au jeu des masques, mais ses yeux bougent pour elle, - l’opéra classique : Monica est muette, mais son corps chante pour nous, - l’opéra comique, l’opérette, la comédie de boulevard. Il nous invite au théâtre, même s’il n’en a pas le projet, où le verbe se fait comédien, fait chanter ses acteurs, face à la caméra, dérange les conventions filmiques, pour nous inviter dans une errance onirique. Et nous, on y croit ! Le rêve peint un sourire sur l’écran de nos lèvres du début jusqu’à la fin. Il nous propose un subtil jeu de lumière et de verbe entre les protagonistes : l’homme se croyant ordinaire face à la femme, véritable bombe humaine, qu’il veut exceptionnelle. Blier teinte, au travers du huit clos, de la maison close, du lit défait offert à tous, et de la pluie qui fait jouir, de la simulation du bonheur, le fil de nos émotions des couleurs de l’amour. Nos deux acteurs, magnifiques, nous invitent-ils à croire que le sexe, et le culte du corps sont les meilleurs compagnons de route dans la recherche du bonheur ? Simuler le bonheur, comme simuler le sexe, pour ne pas être asservi ? Croire en un amour sincère, basé sur une mauvaise distribution des rôles. C’est ce que Bertrand Blier voudrait nous faire croire. Nous, nous n’y croyons pas. On veut juste rêver d’un homme, simple, qui se fait chercheur en amour meilleur. Le reste de la distribution, surprenante et efficace, vous aidera à trouver les réponses.

     

    Blier a voulu un film qui colle à la peau, un film dont on ne se déshabille pas.

     

    Combien tu m’aimes, sorti en 2005 de Bertrand Blier avec Monica Belluci, Bernard Campan, Gérard Depardieu, Jean-Pierre Daroussin, Edouard Bear, Sarah Forestier, Farida Rahouadj,.. 

    Plus d'infos sur cinemovies.com, ou sur allocine.com

     

    Lire également ma critique Le bruit des glaçons, ça freeze la mort, dans cette même rubrique.

     

     

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    Crédits photos : contraalliance.com , cinemovies.fr

     

     

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  • ON A TOUS EN NOUS QUELQUE CHOSE DE KENNEDY..

     

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    J’ai lu Quitter le monde de Douglas Kennedy, aux Editions Belfond, et je ne reviens plus sur terre, ce roman me hante car je n’ai qu’une envie, en voir l’adaptation au cinéma, même si je m’en suis déjà fait tout un film !


    Douglas Kennedy est le genre d’auteur qui revient irrésistiblement sur le chevet de nos pérégrinations littéraires. Il y a toujours chez lui, un sens du beau, un goût certain pour les destins brisés et les âmes fortes, un chic narratif à la Hitchcock, et un talent de conteur indubitable dans ce dernier roman, qui est de loin son meilleur.


    On peut quitter le monde, mais pas son destin !

    Quitter le monde est un roman noir, où Douglas Kennedy se révèle fin psychologue, et se fait philosophe. Il s’interroge sur le bonheur, sur sa naissance et sa régénération. Boris Cyrulnik aimera sûrement le livre. Sa théorie de la résilience y est magnifiquement illustrée.

    Jane Howard est au centre de cette épopée humaine. Elle a treize ans quand elle assène à ses parents, un soir d’hiver qu’elle ne se mariera jamais et n’aura jamais d’enfants. A partir de ce moment, sa vie bascule et rien ne se fera comme prévu. Jane est forte, mais la vie s’acharnera à la faire nager en eau trouble, et jouer avec sa capacité à revenir à la surface. Son destin se déroule en forme de spirales et l’aspire. Un destin, dont elle n’est certainement pas la maîtresse, mais l’actrice douée, et sensible. Au plus sombre de la vie, ne jamais oublier d’être l’acteur de son destin, tel est le message, certes très américain mais positif, que nous délivre Douglas Kennedy. Ses amants, ses amis, son travail, tout est prétexte aux retournements de situations, à la découverte des noirceurs humaines et des trahisons inhumaines. Jane est une Karen Blixen, une Emma de Jane Austen, une Jane Eyre, une Jane Campion, une Scarlett O’Hara de Margaret Mitchell, elle est toutes les Jane à la fois. Elle est puissante, redoutablement intelligente, réussit à quitter le monde pour renaître à elle-même, mais à quel prix ? Vous l'avez deviné, je ne dévoilerai rien de l'intrigue, à vous de vous y plonger.

     

    Douglas Kennedy, l’homme qui sait murmurer à l’oreille des femmes

    Douglas Kennedy est intellectuel, profond, très cultivé, et un vrai créateur d’univers. Il est humain, il est père, il a été marié, il est amoureux de musique classique et de cinéma. Cela ressort très puissamment dans ses livres. Il sait tout écrire, du thriller psychologique aux récits de voyage, en passant par les histoires d’amour tragiques. Il faut avoir parcouru son œuvre, toujours très soigneusement documentée pour le savoir, et ne pas l’associer aux Guillaume Musso, ou autres Marc Levy. Oui, je l’avoue La fille de papier m’a fatiguée ! Quant à écrire toujours le même roman, on finit par perdre son public, donc je n’achète plus de Levy ! Douglas Kennedy lui, sait se renouveler et c’est aussi pour ça que les français l’aiment. Je suis en train de lire Au-delà des pyramides, et je dois dire que ce récit de voyage démontre que D. Kennedy est un homme incroyable, sa description et sa vision subtile de l’Egypte des années 80 est un roman en soi ! Un voyage romancé.. Oui, on a tous en nous queque chose de Kennedy, "cette volonté de prolonger la nuit, ce désir fou de vivre une autre vie, ce rêve en nous avec ses mots à lui*"..


    Extrait : « La banalité parvient toujours à se glisser dans tout ce que nous accomplissons, et ce malgré notre propension à nous trouver extraordinaire. Même quand nous sommes de ceux qui ont la chance d’avoir une vie hors du commun, la réalité la plus prosaïque finit toujours par nous rattraper » Douglas Kennedy, Quitter le monde.

    Douglas Kennedy inspire le cinéma :

    Il sera à l’honneur avec l’adaptation d’Eric Lartigau de L’homme qui voulait vivre sa vie au cinéma avec Romain Duris (ici reportage Culturebox) dans le premier rôle, sortie prévue le 3 novembre 2010. Un film très attendu par le public de Kennedy. Oui, un public, ses livres sont des films sans acteurs !

    Mon Top 5 Douglas Kennedy : L'homme qui voulait vivre sa vie, Quittez le monde, La femme du Vème, La poursuite du bonheur, Les charmes discrets de la vie conjugale.

    Crédit photos : madamefigaro.fr ; fnac.fr 

    * On a tous en nous quelques chose de Tennessee, de Johnny Halliday,  paroles et musique de Michel Berger

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  • FABRICE LUCHINI, OU L'ART DU BRUSHING VERBAL !

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    Fabrice Luchini a débuté comme apprenti coiffeur. Voici un billet décoiffant sur ce comédien qui shampouine Céline comme personne, donne du volume à Roland Barthes, ou impose des reflets incandescents à La Fontaine. J’ai manqué sa lecture de Philippe Muray, je me souviens avec jubilation de Tout sur Robert au Théâtre du Montparnasse, de la brillance, et mise en lumière des mots..


    Son regard vous évite, ou fond sur vous comme un masque, il vous absorbe, et vous traite. Oui, son regard, en rien accusateur, vous façonne, et modèle, coupe le verbe, votre verbe. Que serions-nous, pauvres lecteurs du quotidien, sans la verve, le coup de brosse verbal, le "soin embellisseur" que représente Fabrice Luchini ? Cette rentrée théâtrale est axée « lectures », tous les acteurs s’y précipitent, mais personne ne lit comme lui ! Je préférerai qu’il lise Marilyn Monroe plutôt qu’Anna Mougladis ! Il a changé la lecture du monde, gainé le décodage du monde des auteurs. Lire pour soi est fondamental, lire pour les autres, quel défi ! Il le relève.  Le voir sur scène ne ressemble en rien aux plateaux de télévision où il cabotine, et brosse la caméra. Il est acteur comédien, comique, imitateur, ça, on ne le sais pas toujours. Il est fou à sa façon, mais un fou génial. On lui reproche d’être irréel, superficiel, moi je pense qu’il est comme tous les acteurs, il a le courage d’être ce qu’il n’est pas, et à ne pas être ce qu’on voudrait qu’il soit. Fabrice Luchini fait partie de ceux là, bien plus qu’être acteur, il donne aux mots un mouvement, un rythme propre. Les lettres jouent pour lui, il s’attaque aux racines et aux pointes, il a l’art du lissage et de la mise en scène.

    Face aux laques, aux brillances de ses confrères, il donne un lustre radical, illimité au verbe. Dans sa diction, il nous noie de lumière, c’est un mèche à mèche qu’il nous livre, tant il dévore le verbe, comme un lion dévore sa proie. 

    Plus d'infos sur Fabrice Luchini ici

    fabrice-luchini-postiche-204x300[1].jpgFabrice Luchini nous dévoile une âme de Desperate Housewife au cinéma

    dans POTICHE, le prochain François Ozon, sortie le 10 novembre 2010.

    le Figaro en parle

    Crédits photos : sortiesdvd.com ; comcinebuzz.com

     

     

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  • Fauteuils d'orchestre, une symphonie en "humain majeur"

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    Je viens de revoir Fauteuils d’orchestre de Danièle Thomson, et il m’inspire la réflexion suivante. Quitter son fauteuil, à la fin de la projection vous incite à trois choses : se rapprocher des autres, ne jamais orchestrer les rencontres, et surtout laisser la vie décider, au moment où l’on est .. sur le point de décider.

    Danièle Thomson filme l’envie d’être et le devoir de ne rien savoir. Tel Robert Altman, elle scrute le chassé-croisé des âmes humaines à la recherche de vrai. La plénitude nous envahit, dès les premiers mots, les premiers échanges. Ce film nous nourrit d’optimisme, une sensation de satiété positive se met à nous bercer… encore aujourd’hui.

    Le film commence. Jessica, Cécile de France, rentre en scène. Elle incarne la nouvelle fraîcheur cinématographique, comme le fit Audrey Tautou, elle cherche un travail, elle n’a pas d’argent, elle aime sa grand-mère. Elle est banale. Et le film serait banal si l’on s’arrêtait à ceci. Mais la caméra en décide autrement. Jessica a le regard poétique, elle marche la tête haute, elle est riche d’espoirs. Le plus important : elle a un pouvoir sur le monde. Elle n’a pas encore appris à se taire, donc elle parle aux autres. Elle sait spontanément que se dire, se raconter, est une richesse, et la conscience des autres, de fait, s’exprime, dans ce Paris fatigué, et muet. Ses mots d’esprits vont rencontrer des âmes complices.

    La rue, le second rôle de l’histoire, est une rue parisienne, célèbre, logée dans un quartier chic, l’avenue Montaigne. Elle regarde passer les blondes aux talons hauts et aux sacs estampillés. Les destins s’y mêlent au rythme mélodieux de la quête de soi. Le théâtre est acteur, comme le Bar des théâtres, en face, ou la salle des ventes.

    Nous sommes installés dans le film. L’histoire continue. Nous avons de plus en plus faim. Danielle Thomson nous enivre. Regardons de plus près. Il y a Jean-François, Albert Dupontel, le pianiste. Sa musique redevient un trait de caractère, un état d’être, plutôt qu’un paraître. L’instrument le ré-humanise et fait triompher l’amour. Elle, la concierge, merveilleuse Dani, qui nous fait aimer Gilbert Bécaud ! Elle n’était pas artiste, mais a vécu une vie d’artistes. Il y a Catherine, Valérie Lemercier, une actrice blasée par son propre jeu, qui ose enfin montrer…son vrai jeu, et nous éblouit de tant de générosité. La scène du dîner avec Sydney Pollack est un moment d’anthologie ! Il y en a tant d’autres. Une mention toute spéciale pour Jacques, Claude Brasseur, le collectionneur de sa propre existence, et de l’éphémère. Autour d’un café, il ose parler à son fils comme jamais, et plus jamais il n’osera. Citons aussi Guillaume Galienne, grand talent de la scène parisienne.

    Et puis il y a l’amour, l’autre premier grand rôle de cette histoire, qui exige les plus beaux discours, et laisse parler les âmes avant de considérer le vécu, l’être, et le devenir. Il manipule l’intime, et se pose en révélateur du regard de Danièle Thomson. En effet, si attachée à une certaine complexité, elle dénude ici ses personnages de profils psychologiques trop élaborés, ou trop tiraillés, et nous livre une vision toute nouvelle, presque juvénile. Est-ce l’apport d’écriture de Christopher Thomson ? Ceci les rend d’autant plus touchants. Ne renions pourtant pas La Bûche, ou Les Marmottes, et savourons ensemble ce bel hommage à la simplicité humaine et à la fraîcheur de l’être, non consumé par le devenir.

    Suzanne Flon accompagne le fil de cette conversation filmée d’une voix sensible et troublante, et donne le mot de la fin, avant sa propre fin. Fin. Le film est fini. Ce n’était qu’un film et pourtant quel festin. Nous aimerions tant, nous autres créateurs, ré-enchanter le monde aussi simplement !

    Les musiques humaines s’éloignent. Ivre de parfums d’hommes et de femmes, d’audace et de bonheur, on pense au fauteuil. On se surprendra une fois encore à chercher, la fois prochaine au théâtre, au moment où la salle se vêtira de noir, cet intrus qui convoitera ce fauteuil pour…deux.

    Fauteuils d'ochestre de Danièle Thomson, sorti en février 2006.

    Avec Cécile de France, Valérie Lemercier, Claude Brasseur, Suzanne Flon, Albert Dupontel, Sydney Pollack, Guillaume Galienne, Laura Morante, Dani, Christopher Thomson, .. 

    Crédit Photo : allocine.fr

    Plus d'infos sur Cécile de France ici

    N'oublions pas que Danièle Thomson est la fille du réalisateur Gérard Oury (La grande Vadrouille, La folie des grandeurs, ..)


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  • HORS PISTE, ça descend !

     

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    Pas la peine d’être assis dans un fauteuil d’orchestre pour profiter de la pièce comique du moment : Hors piste. Toutes les places mènent au rire à la Comédie Bastille ! En comédie de boulevard, l’histoire du riche ami qui invite ses meilleurs amis égarés depuis dix ans pour un week-end est un classique, par contre la mise en scène très tonique d’Eric Delcourt et ses dialogues ciselés, et très actuels, vont tout de suite vous apporter un petit coup de frais théâtral. Et c’est le coup de cœur de la rentrée ! Courses poursuites verbales, des personnages hauts en couleur, nous sommes au complet. De la jeune starlette jouée par une Blandine Bury extraordinaire, à mon avis la meilleure cruche de tous les temps ; notons le moment où cette dernière nous présente son single « Love power attitude », un grand fou rire, au travailleur social plutôt asocial, au guide de montagne sous diplômé, en passant par le patron de pizzeria sans le sous, au maître de maison, milliardaire de l’Internet en quête de véritables amitiés, à la bonne copine « ex officielle » de tous les amis, nous oublions allègrement Les bronzés font du ski, et savourons l’équilibre de cette nouvelle bande. Sous des dessous de comédie très enlevée et hilarante, se cache un certain goût des autres. Pour celle qu’on déteste, mais qui un cœur généreux, celle qui se durcit mais qui ne demande qu’à aimer, de celui qui s’oublie dans l’égoïsme et la satire amicale, mais qui veut aimer. Le décryptage subtil du cœur, des désespoirs et des rancoeurs de ces hommes et femmes, qui se déchirent, pour mieux se réconcilier offre une vision très juste de la fragilité de l’amitié, et de sa résistance dans le temps. Cette descente hors piste est un passage vers la vérité, celle qui se révèle lors d’un voyage vers l’inconnu, juste à côté du chemin.. ici, entre deux avalanches de rire !

    La réplique :  "Si j'étais grincheux, je mesurerai 1m20 les bras levés!"

     

    Hors piste, approuvé par Marie Drucker dans ELLE

    Hors piste à la Comédie Bastille, tickets en vente jusqu’à la fin novembre !

    Une valeur sûre, plus de 700 représentations.. certains de mes amis l'ont vu plusieurs fois ! 

    Ecrit et mis en scène par Eric Delcourt et Dominique Deschamps

    Avec Blandine Bury, Cédric Clodic, Xavier Lemaître, Olga Sekulic, Yves Massary, Eric Delcourt, Smadi Wolfman, Jean-Marie L’homme

    Eric Delcourt travaille beaucoup pour la tv et le ciné, il a joué dans 1,2,3 sardines que j'ai vu il y a au moins 3 ans, excellente pièce, a écrit La soeur de grec, mis en scène par Jean Luc Moreau, et prépare pour 2011 d'après sa bio, la suite de Hors piste au théâtre Fontaine! On l'attend.


    Crédits photos : elle.fr, ticketac.com, allocine.fr

     

     

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