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Styl is Tika - Page 35

  • LE BALCON SUR LA MER.. ENRAGEE

                                                Un-balcon-sur-la-mer-en-avant-premiere-dans-toute-la-France_image_article_portrait_new[1].jpg     un-balcon-sur-la-mer-de-nicole-garcia-10338393gptzh[1].jpg     

    Jean Dujardin est beau, ça on le sait, mais a-t-il vraiment du talent ? Oui, et non. Le balcon sur la mer présente deux options, tout dépend du regard. Soit on observe la mer d’en haut, soit on peine à monter sur le balcon, et l’on reste en bas.

    Nicole Garcia est une magicienne de l’ambiance et du film obsessionnel, où ses personnages se perdent en eux mêmes pour mieux se retrouver. Après une belle carrière d’actrice, elle se met à la réalisation. Elle s’attelle à poser des personnages en équilibre sur le fil de la vie, décortiquant leur complexité. Les très remarqués Place Vendôme et Le fils préféré illustrent avec finesse sa quête.

    Plus qu’un balcon, une terrasse qui donne le vertige

    Dans le balcon sur la mer, Nicole Garcia explore son passé en Algérie à Oran, la guerre d’indépendance, non sans audace et nostalgie. Quelques scènes fortes nous exposent une vérité crue. C’est osé. Et puis il y a Jean Dujardin, qui porte le film sur les larges épaules. Elle lui donne un rôle en or, grave et profond. J’ai été charmée, mais pas assez troublée, aurai-je du l’être ? Tout dépend du regard. Nicole Garcia prend la vision de l’enfance comme prétexte au voyage dans le temps. L’enfant regarde son présent, l’adulte regarde l’enfant qu’il a été.

    Jean Dujardin est un homme vivant dans le sud, marié (une Sandrine Kimberlain volontairement effacée), un enfant, une belle carrière chez beau-papa dans l’immobilier, et une nouvelle maison avec piscine. Le stéréotype de la réussite. Comme le dit beau-papa, un Michel Aumont très en forme, « il est le gendre parfait ». Mais cet homme sans histoire va succomber à la foudre de son passé. Ce seul regard va le faire plonger dans les affres d’un passé oranais oublié, voire piétiné. C’est le regard bleu de Marie-José Croze qui nous noie dans un océan de doutes, de peur, de passion, de regrets. Elle est belle, mais pas assez, quelque chose nous arrête. Elle n’est pas aussi envoûtante que dans Je l'aimais de Zabou Breitman. Elle est énigmatique, et cela suffit pour nous entraîner. Nous remontons dans le temps à partir de ce seul regard posé sur cette femme lors d’une visite professionnelle. La foudre est mençante..

    Une âme d’enfant dans un corps d’homme

    Tout se déclenche, s’accélère. On suit le fil tracé par Nicole Garcia, qui nous emmène en promenade sur une barque affrontant la houle méditerranéenne, entre complots immobiliers, flash-back incessants, mais toujours bien placés, et perte de connaissance. Oui, Jean Dujardin perd le contrôle de sa vie pour un amour de jeunesse qu’il croit reconnaître. Mais Cathy, l’amour de ses douze ans, n’est pas ce qu’elle prétend être. Le rythme se précipite dans une lenteur narrative voulue et un peu surannée, qui nous fatigue et nous séduit à la fois. Comment l’expliquer ? Jean Dujardin est double dans ce film. Il tient le film, il « performe » dans ce rôle fait de tension, et de douleur. Il nous émeut par sa justesse, mais en même temps, il dérive, à la façon du film, certaines scènes étant imparfaites. Est-ce vraiment de sa faute ? J’aurai aimé que Marc résiste un peu plus à cette tentation, qu’il se batte un peu mieux. Tout est trop lisse, l’adultère et le mensonge trop faciles. A la façon d’un enfant, une autre lui plaît, il la choisie, sans mesurer l’impact sur une vie d’adulte. Mais Marc est-il un adulte ? Est-on responsable si l’on suit ses pulsions ? Telles sont les questions.

    Reste le soleil de l’enfance et ce fameux regard. Malgré ses défauts, le film nous enveloppe d’un voile doux et romanesque, la vue d’un enfant sur l’histoire d’un pays qu’il ne comprend pas vraiment, l’amour préadolescent envers une fillette aux yeux bleus et tendres, le regard de celle qui n’est pas aimée sur celle qui l’est, la vengeance d’une petite fille qui a mal grandit, la vue sur la mer d’un balcon qui donne le vertige, et nous tord le ventre, le sort de ces millions de français dont la vie s’est échouée en France.

    Si l’on ne considère que ce regard ingénu sur l’étendue de la vie, cette vue du balcon, ses dangers, et ses regrets, le film est réussi. Si l’on abandonne l’enfance et si l’on se surprend à regarder le balcon d’un bas, sans prendre le risque de grimper sur la terrasse, le film perd son miracle.  

     

    Le balcon sur la mer, un film de Nicole Garcia, 

    avec Jean Dujardin, Marie-José Croze, Sandrine Kimberlain, Michel Aumont, Claudia Carinale, Tony Servillo, Romain Millot, Solène Fortveille, ..

    Vite, un cinéma sur allocine.fr

    Plus d'infos sur Nicole Garcia : Première.fr

    Crédits photos : premiere.fr, excessif.fr 

     

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  • EXCELLENTE ANNEE 2011 !

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    A VOUS TOUS TRES CHERS ET FIDELES LECTEURS,

    UNE EXCELLENTE ANNEE 2011

    DU STYLE, DE L'ACTION, DU CHARME, DE L'HUMANITE

    ET DE LA CULTURE !

     

     et plein de bonnes pièces de théâtre, de séances de cinéma et d'art, pour vous mettre de bonne humeur, vous ressourcer et distribuer encore plus de bonheur autour de vous..

    Rendez-vous sur Styl is Tika !

    A RELIRE, une pensée fondatrice du blog "Au théâtre on fait la sortie des artistes, au cinéma, on prend la sortie de secours !"

     http://stylistika.hautetfort.com/archive/2010/09/18/prendrez-vous-un-billet-ou-un-ticket.html

     (Direction artistique, collection de tickets, goût des couleurs : Tika)

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  • JOYEUX NOEL RETRO !

                     bcamcin9fh2_174[1].jpg   Andrews_Sisters_01[1].jpg   1[2].jpg   

    Pourquoi ne pas passer un Noël rétro ! Je vous propose de le passer avec les Andrew Sisters. A votre avis pourquoi Christina Aguilera, Laddy Gaga, Katy Perri ou encore les Desperate houswives, ou Mad men ont un tel succès? Car ils empruntent tous un petit quelque chose aux Andrew Sisters. Oui, ces 3 chanteuses d’après guerre ont ravi les oreilles de nos grands parents, et de nos parents, et étaient à la tête des charts américains dans les années 40, le saviez-vous? Le fameux Boogie Woogie bugle boy était un tube. Et aussi beaucoup de délicieux duos avec Bing Crosby enchantent encore nos oreilles. On a tous en nous quelque chose des Andrew sisters..

    JOYEUX NOEL A TOUS !

    Les meilleurs titres d’un Noël retro :

    I’d like to hitch a ride with Santa Claus (Andrew Sisters)

    Jing a ling a ling (Andrew Sisters)

    Rudolph the red nose Reindeer (Bing Crosby)

    The first Noël (Bing Crosby)

    It’s beginning to look like Christmas (Bing Crosby)

    Let it snow let it snow (Frank Sinatra)

    White Christmas (Frank Sinatra)

    Hark the herald angels sing (Frank Sinatra)

    Have yourself a merry little Christmas (Frank Sinatra)

     Crédits photos : 2.bp.blogspot.com; ebay.ca; amnesia.pavelbers.com

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  • AVEZ-VOUS LA RAIPONCE?

    raiponce-9860776rvxhl[1].jpgMoi, j’ai la Raiponce, enfin j’ai la réponse : Disney change ! Et crée une nouvelle héroïne, qui n’a rien à envier à Wonder Woman. Une Wonder Raiponce, qui n’a peur de rien, qui sait faire le ménage, lire un livre, repriser, chanter, et dompter les méchants, tout ça avec 20 mètres de cheveux !

     

    On ne parle pas assez de dessins animés sur ce Blog. Alors fêtons l’événement avec un bel hommage à Raiponce.

     

    Confortablement assise dans mon fauteuil au Grand Rex samedi dernier, je savoure ma séance de cinéma en famille, mon pop corn sur les genoux, et des étoiles plein la vue, enfin des jets d’eau plein la vue. Oui, au Grand Rex, comme chaque année à Noël, le dessin animé est précédé d’un spectacle aquatique « La féerie des eaux ». La scène se transforme en un ballet aquatique digne de Versailles. Rythmés par les tubes de l’année (on passe vite de Vivaldi aux Black Eyed Peas) les eaux se faufilent à 15 mètres de haut, et s’habillent de lasers, et d’images. C’est fantastique, tout le monde plonge dans le rêve. Quelle belle introduction à Raiponce, dont la projection suit, sans nous laisser de temps mort.

    L’histoire : Raiponce est enfermée dans une tour depuis qu’elle a été volée à ses parents, à l’aube de sa vie, par la vilaine Gothel. Cette dernière a un secret qui faut cadenasser : les cheveux de Raiponce sont magiques. Quand elle chante, ils deviennent une source de jouvence, et ont des pouvoirs guérisseurs. Gothel voulant a tout prix rester jeune, vous devinez la suite. Un jour un brigand finit par escalader la tour avec deux petites flèchettes (dites-moi mais comment fait-il ?), et tombe sur Raiponce (au sens propre), qui l’accueille à coup de poêle à frire (nouvelle arme Disney ?). Elle négocie sa fuite avec malice (lui aussi) et part découvrir le monde. C’est le début d’une aventure rocambolesque.

    La différence : C’est une adaptation du conte allemand Rapunzel, repris par les frères Grimm. Sauf qu’ici point de « Raiponce, déroule tes longs cheveux » (la version Barbie), enfin, si, mais dit autrement, point de fleur bleue, mais d’or et magique, et la marâtre, loin des sorcières et belles-mères Disney, entretient des rapports très actuels avec son adolescente de fille, qui lui donne du fil à retordre, ou ne dirait-on pas des cheveux gris !  De même, le héro de brigand a du poil au menton, et ça, c’est une première chez Disney !

    thumb_image3[1].pngUn Wall Disney recommandé aux parents ! Pour les 50 ans de Disney, la production a osé faire un Disney façon « le même mais en différent ». Tout y est, mais plus concentré, plus contemporain. Les dialogues sont vifs, et l’humour proche d’un Pixar. Les images sont d’une beauté à couper le souffle. Un seul reproche, les yeux un peu trop globuleux de Raiponce ! Cela donne un film décalé, où le prince est un brigand au grand cœur, mal rasé, charmeur, du nom de Flinn Rider, doublé par un Romain Duris très en forme, et l’héroïne une Princesse Raiponce, digne héritière d'Emma Peal (Chapeau melon et bottes de cuir), capable de se servir de sa chevelure comme d’un fouet, à la Indiana Jones, ou encore de s’en saisir comme d’une liane et d’aller d’arbre en arbre à la façon d’une Jane (la délicieuse femme de Tarzan). Quant à la méchante Mère Gothel, Isabelle Adjani se livre à un doublage classique et loufoque à la fois, qui nous ravit, mais est-ce la même qui chante ? -sinon que de progrès depuis le petit pull marine !- Bien entendu, Disney parsème le scénario comme de coutume de scènes chantées, presque kitch, mais tellement agréables..

    Les animaux, véritables stars du film

    thumb_image1[1].pngLes références aux autres Disney et aux grands classiques du cinéma américain sont si nombreuses que l’on manque de temps pour les savourer, tant on est happé par les courses poursuites, les combats d’épée, et les inondations. Les animaux, véritables stars du film, sont hauts en couleurs, comme le petit caméléon, Pascal, coach et confident de Raiponce, qui dodeline de la tête à la Robert de Niro, ou bien le cheval justicier, Maximus, mi chien de chasse, mi Cherlock Holmes ! Entre le parrain, et les frères Cohen, il n’y a q’un pas ! Les adultes rient beaucoup, mais pas pour les mêmes choses.

    Plus de deux heures plus tard, rassasiée de belles images féeriques, où le cœur triomphe de l’amertume et de la méchanceté, ivre du baiser des amoureux (qui vécurent longtemps et eurent de nombreux enfants), je me retrouve à rêver d’un monde où je pourrai moi aussi me servir de mes cheveux comme d’un lasso, et ainsi capturer l’homme de ma vie, et avoir comme conseiller un ami caméléon !

    97px-Stamps_of_Germany_(DDR)_1978,_MiNr_2383[1].jpgRaiponce , en allemand Rapunzel est un vieux conte allemand repris par les frères Grimm dans Contes de l'enfance et du foyer, lire ici la véritable histoire de Raiponce. (ici Timbre allemand de 1978)

     

     

     

    tn-raiponce-orbiculaire-visoflora-16226[1].jpgLa plante : Raiponce orbiculaire, en Français Herbe d'amour

     

     

     

     

    Crédit photos : lesgrandsclassiques.fr, wikipedia.fr, visoflora.fr; nosjuniors.com; disney.fr

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  • La France a un incroyable talent révèle Les Echos-Liés !

    EchosLies2[1].jpgConnaissez-vous les Echos-Liés ? Ce sont les gagnants de La France a un incroyable talent 2009. Et du talent, ils en ont. Danseurs, acrobates, humoristes, on ne saurait les classer. Et c’est ça qui fait leur charme. Moi, je les adore. Le Boys Band est de retour, mais ici, point de chemises blanches en satin ouvertes sur torses musclés, et de chorégraphies approximatives, place au sport, à la dérision et à la performance ! Oui, de vrais perfomer, à l'américaine ! Ils ont débuté avec des spectacles de rue, et ont fini par s’imposer sur de nombreuses scènes. La France a un incroyable talent les a propulsé un pas plus loin.

     

    Si vous avez envie de sortir en famille ce week-end, et de découvrir cette troupe de danseurs atypiques, courrez réserver vos places pour Les Echos liés, sur Ticketac.com, en promotion.

    Relire mon post où ils sont cités "L'horoscope du théâtre : Sagittaire"

    Le site : Les Echos-Liés.com

    Les Echos-Liés au Palais des glaces, jusqu'au 1er janvier 2011

    Crédit photo : Ticketac.com


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