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Styl is Tika - Page 33

  • PLUS LE SHORT EST COURT, PLUS L'ETE SERA LONG! TAMARA DREWE SORT EN DVD

    tamara drewe, sorties dvd, stephen frearsTamara Drewe est mon coup de coeur ciné 2010 dans la catégorie "comédie anglo-tyrannique". Fêtons ensemble la sortie du DVD. Stephen Frears s'en donne à coeur joie, Tamara est un concentré de tout ce qui est dangereux : les shorts, le rimmel, les mots, les e-mails. C'est une Amélie Poulain version trash, perdue dans un western insulaire..

     

    La suite à relire dans mon post "Tamara Drewe, ou l'amour vache", que vous aviez particulièrement apprécié..

    Moi, je verrai bien une suite  : "Tamara Drewe en Australie". Proposez-moi les vôtres..

    C'est le coup de coeur des vendeurs de la fnac, et comment !

     

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  • Manger, bouger, et visiter une expo !

    musées paris, expo à paris, Après avoir dégusté votre repas dominical, hors de question de se laisser aller. Manger, c'est bien, bouger, c'est mieux. 5 visites culturelles par jour, c'est un minimum ! Voici une sélection d'expo à consommer sans modération pour ce dimanche. On enfourche son Vélib, et on fonce.

     

    Nouvelle formule : "Manger, bouger, et visiter - la culture santé et plaisir"

     

     -Les trésors des Romanov à la Pinacothèque de Paris. Un choix d'oeuvres rares collectionnées par les Romanov, généreusement prêtées par le musée de l'Ermitage de Saint-Petersbourg. Jusqu’au 29 mai 2011

    - Moebius-Trans-Forme, à la Fondation Cartier. L’œuvre de Jean Giraud, alias Gir et Moebius, dessinateur génial, une expo grandiose. Jusqu'au 13 mars 2011.

    - André Putman à L’Hotel de Ville de Paris, une sélection fine autour du monstre sacré du design à la française. Jusqu’au 26 février 2011. (Voir l'interview sur le lien).

    - Coins de Paris, des peintures d’André Renoux (1939-2002), peintre de rue, le romantisme de Paris, ses cafés, ses coins de rue, au Musée Carnavalet, jusqu’au 27 février 2011. Et j'en profite pour y voir aussi - Voyage en capitale, Vuitton et Paris. L'épopée de la maison Louis Vuitton, et visiter ce Musée si agréable.

    N'oublions pas les enfants :

    - Surréaliste mon cher Dali, « une expo dont vous êtes le héro », une expo pour les enfants au Musé en herbe, le premier musée dédié à l'Art et aux enfants.

     

    Oui, visiter une expo fait maigrir ! Evitez de piétiner, alternez les pas lents aux rapides. Remuez le bout des orteils dans la file. Ou bien refaites un tour au pas de course. Vous m'en direz des nouvelles..

    Crédits photos : codes45.org

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  • LA VERITE, SI JE MENS !

    Pierre Arditi est au coeur de cette pièce écrite sur-mesure par Florian Zeller. La vérité est l'éloge du mensonge, actuellement au Théâtre du Montparnasse. Car rien dans la vie ne relève plus que des petites cachotteries, surtout en amour. Bientôt une chronique sur Styl is Tika, qui a tant aimé Pierre Arditi dans l'Albatros, Idée fixe, ou Sentiments provisoires. Oubliez le Pierre Arditi des séries télé ou des publicités, il est avant tou un comédien de théâtre, et il excelle sur les planches.

     Avant cela, savourez ces extraits sur Culturebox !



    Découvrez Pierre Arditi joue "La Vérité" au Théâtre Montparnasse sur Culturebox !

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  • SOMEWHERE, LE FILM : UN PLONGEON HORS DU TEMPS

    somewhere le film, sofia coppola, elle fanning, stephen dorffSOMEWHERE nous plonge « quelque part » au fond des yeux bleus piscine de Elle Fanning, petite fée du dernier film de Sofia Coppola ! Scarlett Johansson faisait des étincelles dans Lost in translation, Elle, illumine ce film sombre et pur, autant que Stephen Dorff anime son personnage d’une vacuité toute philosophique.

     

    SOMEWHERE .. OVER THE RAINBOW

    Quelque part, au dessus de l’arc en ciel , comme le chantait Judy Garland dans le magicien d’Oz. Ici, pas d’arc en ciel si ce n’est dans les délires alcooliques et Hollywoodiens de cet acteur, Johnny Marco, dont la vie est décadente et vide. Oui sa vie est vide, et lente. Sophia Coppola nous en fait la démonstration. Il n’y a qu’à observer la lenteur de sa « gorgée de bière », non pas dans la magie des mots à la Philippe Delerm, mais à la mode américaine, entre une cigarette, un strip-tease, des somnifères et un jeu video. Stephen Dorff donne à son personnage l’épaisseur d’un mollusque, et l’intelligence d’un hamster, fascinant !

    Sa vie est vide et remplie de trop à la fois : trop de conférences de presse, voyage de promo, de film, enfin pas trop, de filles faciles, d’alcool, de tours en Ferrari, de solitude, de manque de volonté, et d’enfermement. Un enfermement symbolisé par cet hôtel mythique de Los Angeles, Le Château Marmont, où Sofia Coppola elle-même enfant séjournait avec son père. Le lieu de toutes les débauches, de l’insouciance, de l’irresponsabilité. Oui, il est enfermé. Comme dans cette fameuse scène où il subit, et c’est peu dire, le moulage de son visage pour les effets spéciaux d’un prochain film. Cette scène est un des pivots du film, il ne respire que par le nez, étant intégralement recouvert d’un masque gluant qui durcit. Il respire fort, il suffoque presque, car il est fumeur, il ne peut rien dire, ni crier, il ne peut qu’attendre, il est résigné, et c’est le malheur de sa vie. Cette résine résume tout, elle l’étouffe, mais est nécessaire à sa vie. Enfin c’est ce qu’il croit. La musique se fait discrète, des morceaux de Phoenix, accompagnent l’image, nue, de pincement de cordes électriques.. comme autant de battements de cœur refoulés. Sofia Coppola nous embarque à peine, on tend à attendre un mouvement, il n’y en a pas ! Ce n’est pas encore Le moment.

     

    SOMEWHERE, IN HIS DAUGHTER’S HEART

    Quelque part dans le Coeur de sa fille, il vit, mais il l’a oublié. Un jour son ex femme l’appelle pour lui dire qu’elle lui confie pour un temps indéterminé la garde de leur fille, Cleo, 11 ans. Elle débarque donc dans sa vie. Il l’accompagne à son cours de patinage, la regarde à peine, mais commence à être touché par sa grâce. Nous aussi. Il part avec elle à un festival du cinéma en Italie, prend du bon temps, mange des glaces. Il commence à peine à sourire. Elle aussi. Et puis vient ce moment béni, Le Moment tant attendu, où il revient à lui, où il sourit à nouveau, au fond de la piscine, avec elle, en jouant à la dînette, sur un morceau qui vous parle jusqu’au fond du cœur et des entrailles : « I’ll try anything once » de The Strokes (voir la bande annonce ci-dessous). La lenteur de cette vie basée sur rien, prend d’un seul coup, un sérieux coup d’accélération. Cleo remet de l’ordre, du haut de sa précocité d’enfant de divorcés. Sorte de Mary Poppins junior catapultée dans la vie d’un père qu’elle connaît à peine, elle le touche par sa grâce, son innocence, et son sourire face à la vie.

    Elle le guide dans son cœur, donne une structure à sa vie, et un semblant de responsabilités. Et il aime ça. Il voudrait que jamais cela ne se finisse. Ce n’est qu’au moment où il doit se séparer d’elle qu’il respire à nouveau, qu’il se sent vivant, et qu’il regrette. Comme le disent The Strokes, « Ten desicions shape your life.. », à méditer.

     

    Sofia Coppola a toujours su filmer la beauté juvénile de ses actrices fétiches, Elle Fanning prend la succession de Kirsten Dunst, avec éclat et assurance. Elle a touché notre cœur de sa lumière et de sa beauté. Certains se sont ennuyés pendant cette projection, moi j’ai savouré la performance des deux acteurs, cette plongée apnéique dans les tréfonds de l’âme humaine, et Le Moment, qui me hante encore aujourd’hui. Ça en valait la peine.

     

    Somewhere, un film réalisé par Sofia Coppola. Avec Elle Fanning, Stephen Dorff, ..

    Le site officiel, Somewhere le film

    Crédit photos : mightandwonder.com

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  • LE PRESIDENT, SA FEMME, ET MOI, UN NICOLAS SARKOZY PLUS VRAI QUE NATURE!

    affiche2[1].jpgJe suis assise dans le noir au Théâtre de L’Alhambra, en septembre 2010, prête à déguster Le Président, sa femme et moi, la nouvelle pièce de Bernard Uzan. Nous tentons l’expérience d’aller au théâtre le samedi après-midi, et quelle expérience ! Notre traversée de Paris nous avait donné soif de scène, alors, enfin assises, nous attendons le lever du rideau.

     

    Un spectacle dans la salle et sur scène..

    C’est le noir, et tout commence. La salle n’est pas pleine, quelques enfants sont présents, tout à coup, une opération fauteuil d’orchestre débute, le couple assis devant moi, se lève et court d’un pas de chat jusqu’aux deux fauteuils collés à la scène repérés auparavant. Nous commençons déjà à rire. Le monsieur est corpulent, la discrétion massacrée. Ensuite, un homme perd l’équilibre sur son strapontin mal orienté. Il pousse un petit cri de désespoir, et se rattrape au dernier moment. Ça y est, mon boyau de la rigolade commence à me chatouiller irrésistiblement. La pièce a déjà débuté dans la salle. Nous sommes prêtes pour le reste. Les rideaux s’ouvrent. Une décoration XVIIIième, soignée, nous sommes à l’Elysée grands dieux ! Le président Thomas Barosky surgit, et là, nous assistons à non pas à une comédie 20% vaudevillesque 80% boulevard, mais à une représentation digne d’un Lac des cygnes en eaux politiques. Michel Guidoni est un as de la caricature. Notre président Nicolas Sarkozy est passé à la moulinette. Et c’est pour ça aussi que nous sommes tous là. Haussement d’épaule en série, jeux de jambes et de genoux dignes d’un danseur de charleston, il nous masse à distance le cerveau de ses épatantes variations sur notre homme. L’exagération crée le rythme, et les gens applaudissent.. Michel Guidoni est un très bon imitateur, et nous le découvrons.

     

    Un héritier de Louis de Funès

    img-president-3[1].jpgAntoine Girard, un pauvre vendeur de canapé se fait enlever pour raison d’état par les services secrets du gouvernement, ayant le morpho-type le plus proche du Président. En effet, un sosie doit être trouvé d’urgence afin de répondre à son besoin d’ubiquité, son emploi du temps étant pire que celui d’un ministre. Alexandra Vandernoot, nous interprète une Isabelle Martini Baroski, bref une Carla Bruni à peine décomplexée, qui gratte sa guitare, et fait des ronds de jambes, qu’elles a toujours magnifiques. Reste qu’à cette date Alexandra devait avoir la gorge embrumée car elle poussait de la voix, comme une star académicienne en devenir. Quoique cela ne l’empêchait pas pousser la chansonnette ! Dommage, car les autres composantes du quatuor de la pièce sont parfaits. Les responsables de la sécurité de Monsieur le Président, Le colonel Tanguy, Jean Marie Lamour (vu aussi dans la pièce Hors Piste d’Eric Delcourt), et son adjointe Avril, Vanessa Guedj, nous font découvrir leurs talents pour ainsi dire comiques. La salle rit de bon cœur, la mise en scène est astucieuse, une sensation de confort nous gagne, entre deux répliques qui font mouche et des quiproquos en série. Exemple, le Président oublie de dire à sa femme que son sosie parfait rode à l’Elysée. Devinez un peu ce qui se passe. La confusion est telle que la fausse Carla, enfin la vraie Madame Barosky, ne sait plus sur quel pied danser, mais est- elle vraiment dupe ? Telle est la question. Qui est le chat, qui est la souris ? Le public est aux anges, quand le faux-vrai Président (on ne sait plus) se retrouve en caleçon, à passer de portes en fenêtres, poursuivi par une Première Dame, engluée dans une farce labyrinthique.

    Le boyau de la rigolade est toujours tendu. Et là, à notre surprise, l’adjointe Avril nous propose, entre deux répliques, une superbe glissade, un fou rire, qui contamine aussitôt la salle. Nous sommes emportées par les rires, fait de soutien et de relâchement. Notre boyau est tordu pour de bon, et quel bonheur.

    Cet après-midi au Théâtre est mémorable. Le spectacle est partout. La pièce est un délicieux goûter à la sauce présidentielle, avec des invités de marques comme Véronique Genest et Bernard Le Coq, et une utilisation de la technologie pour le moins surprenante, vous verrez..

     

    Le président, sa femme, et moi, une pièce écrite et mise en scène par Bernard Uzan

    Prolongations pour cause de succès au théâtre La Grande Comédie. Jusqu’au 03 avril 2011. Avec Michel Guidoni, Alexandra Vandernoot, Jean Marie Lamour, Aurélie Nollet (que je n'ai pas vue, succède à Vanessa Guedj).

     

    Voir les vidéos du Pésident Barosky sur le site Lepresident-safemme-etmoi.fr

    Réservation sur Ticketnet.fr

     

    Pour ceux qui traînent de la patte, à voir ce soir en direct sur Paris Première à 20H35

    Pour ceux qui préfèrent le noir, et les dorures, précipitez-vous !

     

    Nicolas Sarkozy inspire le théâtre, mais aussi le cinéma, il est le seul Président "en excercice" dont l'histoire est portée sur les écrans. « La Conquête » de Xavier Durringer sortira le 4 mai 2011. Il s’agit de décortiquer à la façon d’un documentaire son ascension au pouvoir en 2007. La ressemblance est frappante, c’est Denis Podalydès qui tient le rôle du Président, le casting incroyable, bref, une performance !

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    Crédits photos : lepresidentsafemmeetmoi.fr

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