Concert & Interviews, Hans Zimmer intime et spéctaculaire !
OFFREZ A VOTRE MAMAN UN BOUQUET DE TALENTS : ANTOINETTE FLEUR
Les illustratrices ont la cote, c’est indéniable.
Certaines d’entre elles valent le détour.
Alors, de passage à Parly2 je m’improvise
reporter d’un jour, mon objectif,
vous faire découvrir
Antoinette Fleur, car elle est partout !
POETIQUEMENT FEMININ CHEZ CAMAÏEU
Que l’on passe à côté de Nodus, chemises pour hommes, ou Camaïeu, Antoinette Fleur est à l’honneur! Illustratrice de renom, elle signe une mini collection vive et colorée pour Camaïeu. Tee-shirt orné d’un délicat visage féminin, cabas fleuri, bracelet, elle signe même la carte cadeau de la boutique, ainsi que la vitrine, véritable invitation florale pour la fête des mères !

TRES MASCULIN LATIN CHEZ NODUS
Chez Nodus, elle a signé une série de larges stickers sur le thème du couple, la série Tango par exemple, illustrant la Saint Valentin, ainsi que des éléments de décoration de la boutique, des portraits de ces messieurs en belle chemise. Dans un style très Dolce Vita, c’est aussi tout le site Internet qui est rythmé par ses dessins.
Antoinette Fleur, c’est aussi des coups de feutres animés (découvrez ses vidéos ici). Elle sait tout faire, et sa prairie de talents dépasse l’horizon ! Quelque soit le visage dessiné, c'est toujours frais et fleuri. Elle manie aussi bien le dessin vectoriel que les bons vieux stylos et feutres. Elle dit avoir un rapport très fusionnel et apaisant avec le papier. Son style est intemporel, pur. Elle dessine tout le temps, ses superpositions de couleur évoquent nos cheminements enfantins, sorte de gribouillages infinis sur la page blanche, et ses visages féminins la grâce de Gruau. Sauf que le style Fleur est unique, il est reconnaissable parmi tous.
Antoinette Fleur est illustratrice pour Gala, elle brosse le portrait des invités de la rubrique « Hollywood comme vous et nous ». Originale, elle y ajoute toujours une touche d’humour, car elle représente les artistes accompagnés d’accessoires (ici notre cher Dr House). Elle a défilé pour le site La Fashion Week Illustrée, en rendant hommage à son couturier favori, Jean-Paul Gauthier. Elle poursuit des collaborations dans la mode, la presse, la décoration. Issue des Beaux Arts, elle a travaillé pour différents bureaux de style et créateurs de mode parisien en tant que styliste ou graphiste.
Je rêve en secret de pouvoir me glisser dans des draps fleuris par une Fleur, et sentir le doux parfum entre rose et coqulicot jaune créé par une Antoinette qui marque son époque, aussi. A quand d'autres mini collections?

Moi en tout cas, je soutiens les illustratrices !


EST-CE DE LA DANSE, DU THEATRE ?
L’on pourrait rebaptiser certaines scènes, « un tramway nommé désir », ou « cabaret », ici il s’agit, scène après scène de donner une interprétation de ses meilleurs ballets, le si sensible « Café Müller » (repris par Almodovar dans « Parle avec elle » en 2001) en est l’illustration. Est-ce la danse, est-ce le théâtre, qui sait ? En tout cas, ces fabuleux danseurs venus du monde entier partager la vie de Pina Bausch, jeunes, ou plus âgés, ont tous un point commun, leur beauté ! Ils nous interprètent par le corps les chorégraphies de l’amour, la liberté, la lutte, le désir, la joie, le désespoir, la réconciliation, la beauté, la force. Notons l’extraordinaire numéro de biceps (à la fin de cette bande annonce) qui nous touche tant, représentant le thème de la force. Ou bien la scène "godzillesque" dans le tram aérien, juste loufoque, juste parfaite. Tous ces moments de danse filmés dans la ville, en zone industrielle, instants de grâce dans un monde de brutes, et c'est peu dire, sont le guide de l'hommage de Wenders. Une confrontation de l'humain avec la matière. Ou encore le son de la pluie sur un rocher, et les nageurs danseurs en chemises noires, la grâce dans dix centimètres d'eau ! Il paraît que Pina passait des heures à connaître ses danseurs, à partager avec eux, à en déchiffrer le « code » personnel pour mieux adapter et créer le mouvement sur-mesure. Nous le comprenons mieux aujourd’hui à la lumière de W. Wenders. Elle aurait adoré le résultat. Elle est partie trop tôt.
Vous aimez le chocolat, et l’art, alors pour Pâques, vous serez fan des œufs d’art de Jacques Genin, signés
![22b_Tables_Gigones_Antony_1951_cAChP_ADAGP2011[1].jpg](http://stylistika.hautetfort.com/media/01/00/4112022193.jpg)
Une heure de vernissage avec Charlotte Perriand, ou comment visiter son monde en accéléré !
La partie sur « l’art brut » est très esthétique et très révélatrice de l’influence réciproque entre Fernand Léger, Le Corbusier, et Charlotte Perriand. Il s’agit de photos d’objets trouvés dans la nature, crâne d’oiseaux, bois flotté, pierres érodées, les leçons de la nature influencent sa création, dès les années 30, elle ajoute le bois à la palette de ses matériaux et crééles tables « forme libre », asymétriques. Dans son atelier de Montparnasse, elle photographie ses objets sur des fonds noirs, et leur donne un statut d’œuvres d’art. Mère nature célébrée, c’est une nouvelle attitude à l’époque.
Un espace Cassina clôture l’expo, éditeur des meubles Charlotte Perriand. Des fauteuils « grand confort » réédités sont mis à disposition du public, permettent de se relaxer. On peut même entendre des soupirs de contentement dès que les visiteurs s’asseyent !
A lire : Les oeuvres de Jacques Barsac, commissaire de l’expo, sur son œuvre comme « Charlotte Perriand, un art d’habiter », paru en 2005. Mais surtout le très bel ouvrage