LES SEANCES CINE DU GRAND PALAIS : HOMMAGE A EDWARD HOPPER

 

Savez-vous que le Grand Palais c'est aussi un cinéma ?

Dans le cycle Edward Hopper, allez donc faire une promenade avec les réalisateurs Wim Wenders ou Terrence Malick (réservez ici en ligne), tous deux très Hoppériens. Tout comme Alfred Hitchcock, le saviez-vous? Je vous en dirai plus dans l'article sur Hopper.

Dépêchez-vous c'est ce soir, le 18, ou le 25 janvier.

Tous au ciné l'Auditorium, entrée gratuite, dans la mesure des places dispo !

Infos sur le blog art du Grand Palais, Grand Format.

Et n'oubliez pas, vous avez encore une chance de voir l'expo, si vous êtes patient et noctambule :

L'exposition EDWARD HOPPER est prolongée jusqu'au 3 février 2013
Ouverture du 26 au 31 janvier de 9h à 23h et du 1er au 3 février jour et nuit 

 

Edward Hopper, People in the sun Smithsonian American Art Museum, Gift of S.C. Johnson & Son, Inc. © 2011 Photo Smithsonian American Art Museum/ Art resource / Scala Florence

SCOOP : ELECTION MISS LOUVRE 2013

 

Quand le Louvre s'encanaille, ça se fête ! Dans notre rubrique "Sur le vif", Styl is Tika vous fait part de ses découvertes.

Nouvelle tendance, le Musée crochet, le concours de beauté version culturelle ! Après Miss France, regardons de près les miss du passé, qu'elles étaient jolies... Bon, La Joconde est hors concours, bien sûr ! Quoi que ça me fasse beaucoup rire.

Suggestion pour le prochain concours : Monsieur Appollon 2013, avec le département des sculptures antiques ! Ou bien Momie 2013, avec le département de l'Egypte !

Trève de plaisanterie, c'est une bonne idée. Un hommage à toutes les femmes en quelque sorte. Un peu de remue-ménage ne fait pas de mal : Votez sur la page FB du Musée du Louvre.

Au choix : La belle Ferronnière, Madame de Pompadour, ..

Et en fil conducteur, un très beau livre "Belles du louvre" de Vincent Pomarède, directeur du département des Peintures du musée du Louvre, présentant les 120 plus belles femmes du Louvre (photo ci-dessus).

 

 

 

COUP DE CRAYON DE LA SEMAINE SUR STYL IS TIKA : NIUKA PARIS

 

 

Le coup de crayon de la semaine sur Styl is Tika, c'est NIUKA PARIS, rencontrée sur le ART SHOW au Louvre en juin. Visitez donc le site de cette artiste peintre qui sait capturer l'esprit des parisiennes mieux que personne. Nous irons la rencontrer dans les mois qui viennent, c'est promis.

FRANCOISE NIELLY A LA FOLIE

Aux galeries Lafayette, on trouve tout, et au GL Maison rayon cadres, que vois-je? Le visage de Barack Obama peint par Françoise Nielly, notre artiste-peintre bien aimée ! (voir mon post du 15.02.09 dans cette même rubrique). Non, pas d'original dans ce temple de la consommation, mais un exemplaire en tirage limité, et signé. Telles sont les lois qu'impose la digigraphie. Au détour du corner Atelier contemporain trône une reproduction à un prix abordable, environ 600 Euros. Il s'agit d'un service de reproduction d'oeuvre d'art. Intéressant quand on a pas les moyens d'aborder l'oeuvre originale. Mais j'ai quelques regrets à voir une si belle oeuvre exposée de la sorte. Il faudra que je lui demande l'intérêt de la chose.. bien que je ne sois absolument par contre la démocratisation de l'art, et non pas sa reproduction illimitée, mais limitée. Notons les artistes reproduits luxueusement par l'Atelier contemporain : Melle Bulle, ses formes pop et ultra féminines, et son fort joli site, Philippe Matine, et ses vues urbaines surréalistes, Sophie griotto, et ces femmes urbaines et évanescentes, et tant d'autres créateurs à découvrir.

Cela dit, joyeux admirateurs,

courrez la contempler à la Galerie Menouar,

car en vrai, c'est spectaculaire !

Françoise Nielly expose "Les Diaboliques"

du 27 novembre 2009 au 10 janvier 2010 à la Galerie Menouar

16, rue du parc Royal 75003 Paris

     

AUGUSTIN ROUART, PAYSAGISTE DU REEL

    

 

 

Paysages maritimes, urbains, champêtres, naturels, humains, tout chez Augustin Rouart nous rappelle que c’est avec les choses les plus simples que l’univers chante.

 

Renouvelant sans cesse une invitation à une spiritualité quotidienne, ces toiles rendent hommage au quattrocento, à la tradition classique, en portant les couleurs des grands maîtres, sans oublier de se marier à la modernité de son temps.

Peintre trop méconnu, il est pourtant un digne héritier des impressionnistes, restant cependant en marge des courants des années 30. Il fait « à sa façon » et en fait la quête d’une vie. Sa famille faite de patriarches audacieux et artistes lui donne le goût de l’éclat derrière la lumière : son grand-père est l’ami de Degas, sa tante est Julie Manet, fille de Berthe Morisot.

Dans la célébration de la simplicité, on observe la pose d’un enfant qui dort, un vase aux jonquilles, un métro lumineux, une vague à l’âme, un nageur qui peint l’eau de son mouvement, un bruissement de fleurs, une femme triste sous le regard du chat. L’œil d’Augustin Rouart restitue la vie intérieure de chaque modèle par les couleurs qu’il choisie, tantôt vives, tantôt grises. Après l’huile, il choisit la peinture à l’œuf donnant à la toile une matitude, unique en son temps, qui rend chaque nature vivante. Créant une attitude, le regard de l’artiste prend un angle, le peint, comme la part d’une photographie plus grande. Il zoome sur un détail comme le ferait un cinéaste. La couleur ré-enchante le sujet, et se fait signature. La nature morte devient vivante, l’enfant assis se lève, le chat s’étire, chaque toile fait partie d’un mouvement plus ample, plus libre. Chacune de ses toiles fait partie d’une fresque : l’histoire du quotidien, un conte du jour.

Le prisme Rouartien nous livre sa fascination pour la nature, silencieuse. Sans la rendre plus belle, il la peint avec la justesse du cœur, comme il nous livrerait la mélodie du bonheur. Ses aplats de peinture deviennent graphiques. Souvent solitaire, comme le peintre, chaque élément de nature nous raconte une histoire. Chaque couleur s’isole, comme une note de musique, avant de composer la symphonie picturale.

 

Paysagiste du réel, Augustin Rouart n’aura eu de cesse de rendre compte à sa manière de l’émerveillement que lui ont procuré les couleurs de la vie. Aménager les teintes quotidiennes, créer une palette personnelle et raconter une histoire à chaque toile blanche, telle a été sa vocation, jusqu’au crépuscule de sa vie. Augustin Rouart, ou l’art du « de-voir ».

 

Livre : Augustin Rouart. Le réalisme magique

Editions Somogy

Auteurs : Pierre Rosenberg, Emmanuel Bréon, Bruno Foucart

Paru en janvier 2006

Augustin Rouart (1907-1997), a été l'une des révélations de l'exposition du Musée de la Vie Romantique en 2004. Une rétrospective de près de cent vingt peintures aquarelles et dessins du peintre y a été organisée.