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jean dujardin

  • C A VOUS FAIT L'ENTREE DE L'ARTIST !

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    Saluons sur Styl is Tika la sortie de The Artist, très bel hommage au film muet, avec Jean Dujardin et Bérénice Béjo. Nous aurons l’occasion d’en reparler très bientôt sur le blog. En attendant, nous vous laissons savourer l’intégrale de la célèbre émission de France 5, C à vous, qui a reçu hier soir l’équipe du film, avec appui, car Alessandra Sublet et les chroniqueurs étaient à l’occasion tous relookés années 30. Mention spéciale à la coiffure et à la tenue d’Emmanuel Maubert, raie au milieu et costard rayé et à Alessandra, pétillante, présentant une ravissante robe de plumes et une coiffure "wavy" qui lui allait comme un gant! Un régal pour nous, grand fan de comédies musicales américaines, et des années folles.

     

    Sur le plateau de cette émission « libre », un Jean Dujardin toujours éblouissant de simplicité (et pas que), se régalant (gros appétit d’ailleurs), entre deux réponses à Alessandra, d’un Vol-au-vent années 30 aux fruits de mer concocté par Babette de Rozières (A-t-il demandé un doggy bag ?). Un Michel Hazanavicius discret mais heureux d’être là, et un talentueux Thomas Langmann (producteur du film, fils de Claude Berry) au regard perçant. Humeur joyeuse, décontractée, comme toujours, les questions fusaient, le tournage, le rapport aux équipes américaines, à John Goodman, oui Messieurs Dames le film a été tourné dans les studios à Hollywood, c’est une production Warner Bros tout de même !

     

    Un grand moment télé très « Coton Club », pour cette émission qui nous manque quand on ne la regarde pas !

     

    L'intégrale de l'émission C à vous France 5

     

    The Artist, réalisé par Michel Hazanavicius
    Avec Jean Dujardin, Bérénice Bejo, John Goodman, James Cromwell, Missi Pyle, Penelope Ann Miller

     

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    Crédits : Warner Bros France et dandylan.free.fr

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  • LE BALCON SUR LA MER.. ENRAGEE

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    Jean Dujardin est beau, ça on le sait, mais a-t-il vraiment du talent ? Oui, et non. Le balcon sur la mer présente deux options, tout dépend du regard. Soit on observe la mer d’en haut, soit on peine à monter sur le balcon, et l’on reste en bas.

    Nicole Garcia est une magicienne de l’ambiance et du film obsessionnel, où ses personnages se perdent en eux mêmes pour mieux se retrouver. Après une belle carrière d’actrice, elle se met à la réalisation. Elle s’attelle à poser des personnages en équilibre sur le fil de la vie, décortiquant leur complexité. Les très remarqués Place Vendôme et Le fils préféré illustrent avec finesse sa quête.

    Plus qu’un balcon, une terrasse qui donne le vertige

    Dans le balcon sur la mer, Nicole Garcia explore son passé en Algérie à Oran, la guerre d’indépendance, non sans audace et nostalgie. Quelques scènes fortes nous exposent une vérité crue. C’est osé. Et puis il y a Jean Dujardin, qui porte le film sur les larges épaules. Elle lui donne un rôle en or, grave et profond. J’ai été charmée, mais pas assez troublée, aurai-je du l’être ? Tout dépend du regard. Nicole Garcia prend la vision de l’enfance comme prétexte au voyage dans le temps. L’enfant regarde son présent, l’adulte regarde l’enfant qu’il a été.

    Jean Dujardin est un homme vivant dans le sud, marié (une Sandrine Kimberlain volontairement effacée), un enfant, une belle carrière chez beau-papa dans l’immobilier, et une nouvelle maison avec piscine. Le stéréotype de la réussite. Comme le dit beau-papa, un Michel Aumont très en forme, « il est le gendre parfait ». Mais cet homme sans histoire va succomber à la foudre de son passé. Ce seul regard va le faire plonger dans les affres d’un passé oranais oublié, voire piétiné. C’est le regard bleu de Marie-José Croze qui nous noie dans un océan de doutes, de peur, de passion, de regrets. Elle est belle, mais pas assez, quelque chose nous arrête. Elle n’est pas aussi envoûtante que dans Je l'aimais de Zabou Breitman. Elle est énigmatique, et cela suffit pour nous entraîner. Nous remontons dans le temps à partir de ce seul regard posé sur cette femme lors d’une visite professionnelle. La foudre est mençante..

    Une âme d’enfant dans un corps d’homme

    Tout se déclenche, s’accélère. On suit le fil tracé par Nicole Garcia, qui nous emmène en promenade sur une barque affrontant la houle méditerranéenne, entre complots immobiliers, flash-back incessants, mais toujours bien placés, et perte de connaissance. Oui, Jean Dujardin perd le contrôle de sa vie pour un amour de jeunesse qu’il croit reconnaître. Mais Cathy, l’amour de ses douze ans, n’est pas ce qu’elle prétend être. Le rythme se précipite dans une lenteur narrative voulue et un peu surannée, qui nous fatigue et nous séduit à la fois. Comment l’expliquer ? Jean Dujardin est double dans ce film. Il tient le film, il « performe » dans ce rôle fait de tension, et de douleur. Il nous émeut par sa justesse, mais en même temps, il dérive, à la façon du film, certaines scènes étant imparfaites. Est-ce vraiment de sa faute ? J’aurai aimé que Marc résiste un peu plus à cette tentation, qu’il se batte un peu mieux. Tout est trop lisse, l’adultère et le mensonge trop faciles. A la façon d’un enfant, une autre lui plaît, il la choisie, sans mesurer l’impact sur une vie d’adulte. Mais Marc est-il un adulte ? Est-on responsable si l’on suit ses pulsions ? Telles sont les questions.

    Reste le soleil de l’enfance et ce fameux regard. Malgré ses défauts, le film nous enveloppe d’un voile doux et romanesque, la vue d’un enfant sur l’histoire d’un pays qu’il ne comprend pas vraiment, l’amour préadolescent envers une fillette aux yeux bleus et tendres, le regard de celle qui n’est pas aimée sur celle qui l’est, la vengeance d’une petite fille qui a mal grandit, la vue sur la mer d’un balcon qui donne le vertige, et nous tord le ventre, le sort de ces millions de français dont la vie s’est échouée en France.

    Si l’on ne considère que ce regard ingénu sur l’étendue de la vie, cette vue du balcon, ses dangers, et ses regrets, le film est réussi. Si l’on abandonne l’enfance et si l’on se surprend à regarder le balcon d’un bas, sans prendre le risque de grimper sur la terrasse, le film perd son miracle.  

     

    Le balcon sur la mer, un film de Nicole Garcia, 

    avec Jean Dujardin, Marie-José Croze, Sandrine Kimberlain, Michel Aumont, Claudia Carinale, Tony Servillo, Romain Millot, Solène Fortveille, ..

    Vite, un cinéma sur allocine.fr

    Plus d'infos sur Nicole Garcia : Première.fr

    Crédits photos : premiere.fr, excessif.fr 

     

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  • Le bruit des glaçons, ça freeze la mort !

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    Dans un chaud froid réjouissant, Bertrand Blier est de retour, et se renouvelle. Il a de la bouteille et ça se voit ! Le bruit des glaçons, c’est deux mesures de dérision, une dernière de vérité humaine, le tout « shaké » en mode désillusion. Le bruit des glaçons normalement associé aux festivités est ici synonyme de la longue dégradation d’un homme fâché avec la vie. La mort va donc frapper à sa porte, et le surprendre.

    Un jour, on ouvre sa porte à la maladie. On ne sait pas pourquoi. Ici c’est une tumeur qui sonne. On résiste, on fuit, on se bat, mais elle s’incruste. C’est Albert Dupontel et grand forme lui aussi, et bien trop rare au cinéma, qui se charge de donner à la tumeur un tempo, un souffle humanisé, un bruit dans l’oreille d’un Jean Dujardin, écrivain désenchanté, à qui le Goncourt a souri, mais dont l’inspiration trop arrosée, a fait fuir femme et enfant. Le décor est planté non pas en studio, mais dans une villa du sud de la France, isolée, fermée. Le huit clos douzième degré peut démarrer, et il ne nous déçoit pas, tout en finesse, de beaux dialogues, une interprétation parfaite, le nouveau duo du cinéma français fonctionne. Ce nouveau cocktail, décapant, c’est les « Du-Du », pour Dujardin et Dupontel. Nous ne sommes pas proches des De-De (Depardieu et Dewaere), mais on n’en est pas si loin que ça. Les valseuses planent, il y a comme une odeur de Buffet froid, et les Combien je t’aime fusent. Aucune comparaison n’est possible avec le Blier des années 70, et 80. Mais cette sauce là a du corps, et un petit fond de blanc, qui nous empêche de broyer du noir pendant une heure de demie. On ne sent pas la maladie, on la visite !

    Ici on donne dans l’efficacité, Albert Dupontel, tel un ressort désopilant, et presque trop vivant se livre à un corps à corps avec sa proie. En costume trois pièces, hirsute, il est l’énergie alors que Jean vise le mou, le triste. Cela dit, les deux protagonistes se déshabillant et finissant en caleçon frôlent une égalité virile remarquable! Et on ne vous dit rien sur tout ce qui se passe dans le lit..

    Pas une minute de répit pour cette victime d’une tumeur maligne qui ne pense qu’à libérer ses métastases et bien faire son travail. Que nous reste-t-il quand la maladie nous ronge ? L’amour, la famille, un dernier combat ? L’amour c’est Louisa, interprétée par la formidable Anne Alvaro*, on est très loin du cliché sexy habituel de la bonne. Ici tout est maturité, dévotion, sentiments secrets et regards en biais. Louisa sera la rémission sentimentale, et s’opposera de toutes ses forces à la mort. On ne vous dit rien sur la bataille. La famille c’est un fils (Emile Berling), qui revient embrasser un père pour la dernière fois, le dernier combat, c’est tordre le cou à la tumeur, et au destin.

    Nous voici à l’opposé d’une Rencontre avec Joe Black, où Brad Pitt poursuit Antony Hopkins, et manie la crise cardiaque mieux que personne, exhibant un regard d’ange, et seulement. Nous sommes dans une fable où les vérités sont toutes bonnes à dire et où la tumeur n’est pas celle qu’on croit. Quant à Jean Dujardin, la mort lui va si bien !

     

    Les phrases qui tuent :

    « C’est très bien de tuer des gens, moi par exemple, imaginez si je reste vivant, qu’est ce que je vais devenir, un vieux connard, un trou du cul, bon pour l’Académie ! »

    « Des emmerdes oui, mais pas toutes les emmerdes ! »

    « Parlez poliment sinon je vous fais un pancréas, c’est très rapide un pancréas ! »

     

    Un petit concours de titre ?

    Saluons au passage le titre de la critique de Thomas Sotinel dans Le Monde :

     « Le bruit des glaçons, plus oportun, tumeur » 

     

    Commençons :   

    Le bruit des glaçons : un chaud froid irrésistible 

    Le bruit des glaçons : plus fatal, tumeur

    Le bruit des glaçons : la mort cul sec

    Le bruit des glaçons : ça refroidit

    Le bruit des glaçons : tumeur ou pas ?

    Chers internautes d’autres titres à proposer ? A vous de jouer.

     

    Le bruit des glaçons, de Betrand Blier

    Avec Jean Dujardin, Albert Dupontel, Anne Alvaro, Myriam Boyer, Emile Berling, Audrey Dana

     

    * Souvenez-vous de Anne Alvaro, actrice de théâtre et de cinéma. Bel hommage à cet immense talent fait par Biler. Anne Alvaro, c’est la délicate et profonde prof d’anglais de Jean Pierre Bacri dans Le goût des autres de Agnès Jaoui.

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  • UN ROMAN FRANCAIS, UN ROMAN QUI NOUS PLAIT

    frederic-beigbeder[1].jpgFrédéric Beigbeder, c'est 99 Francs, l'adaptation sur grand écran de Jean Kounen, avec Jean Dujardin, Windows on the world, Prix Interallié 2003, et maintenant L'auteur d'Un roman français, Prix Renaudot 2009 ! Sa vie est un roman, et il ne se prive pas de le dire, et de l'écrire. C'est un homme sensible et cultivé, un grand esprit dans une âme d'enfant. J'ai fini de lire ce roman deux jours exactement avant l'annonce de l'attribution du Prix ! Je l'ai trouvé excitant, dynamique, personnel, vibrant, et très poétique. Il dit que l'idée lui en est venue au cours d'une garde à vue. Oui, il aime la blanche prise à la hâte sur un capot, et la provoc ! Et ce court passage derrière les barreaux va l'emmener au plus noir de lui-même, au seuil des souvenirs de l'enfance qui lui échappait jusque là..

    C'est l'histoire d'un garçon né à Neuilly-sur-Seine, et le roman français, c'est la vie qu'il a vécue. Une autobiographie qui se lit comme un roman, un essai sur soi, introspectif qui se lit comme un reportage. Son roman illustre tous les styles, et son style est unique, à la fois raffiné et poétique, trash et obscure. Les déboires familiaux servent de toile de fond à une projection de l'histoire de France. Il livre ses états d'âme et de choc depuis cette cellule où s'étire le temps, et qui le met définitivement « en boîte ». Il décrit son approche de la famille et de la fratrie avec humour et une insubordination imagée. Beigbeder a la plume, ou dirais-je la patte, d'un chien de garde aux yeux noirs, au doux pelage, et aux envies sucrées. Ses mots se lisent comme on boit une grenadine, on ne sait pas exactement ce qu'est le mélange, mais c'est rudement bon ! Je vous laisse donc déguster ce concentré littéraire aussi acidulé que délicat..

    Deux extraits, un style inimitable, éloquent, lyrique, jubilatoire !

    roman-francais[1].jpg« Une vie de famille est une suite de repas dépressifs, où chacun répète les mêmes anecdotes humiliantes et automatismes hypocrites, où l'on prend pour un lien ce qui n'est que loterie de la naissance et rites de la vie en communauté. »

    « Je me suis trempé dans l'eau froide d'une rivière, sous les pins géants, dans un air saturé de résine. J'ai posé avec mon frère devant un troupeau de brebis qui sentaient l'odeur de leur prochain fromage. Un rideau de pluie vernissait les pâturages, le ciel nuageux était un édredon somnifère, le temps était long, les enfants détestent les promenades, je crois que nous étions maussades comme nos bottes en caoutchouc boueuses, et des pottocks paissaient sur les versants herbeux de la venta de Zugarramurdi. »

    Frédéric Beigbeder - Un roman français - Aux Editions Grasset - Prix Renaudot 2009

    (Notons la superbe aquarelle de N. Ratel, illustrant le bandeau, offrant un visage inconnu de Beigbeder enfant en 1974)

     

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  • DIVORCES AU CINEMA, UNE OPERATION TONNERRE

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    Mariages  : "L'amour est aveugle, le mariage lui rend la vue"
    5 ans plus tard, Divorces  :
    "Le mariage est aveugle, le divorce lui rend la vue"   

    Synopsis officiel : Valentine et Alex sont mariés, et travaillent en duo en tant qu’avocats spécialistes des affaires familiales. Ils prônent le divorce à l’amiable et la garde partagée. Jusqu’au jour où leur couple vole en éclat pour une banale histoire d’adultère...

    Critique : Valérie Guignabodet nous a habitué à des films étranges, axés sur l’humain et ses incertitudes, la relation amoureuse et ses remises en question. Mixant Kramer contre Kramer et La guerre des Roses, elle nous emmène ici visiter le pays des Divorces, suite curieuse et très XXIème siècle de Mariages, sorti en 2004, avec Jean Dujardin et Mathilde Seigner. François-Xavier Demaison est juste, en mari bedonnant devenant banal pour cause d’usure interne, Pascale Arbillot est absolument époustouflante en femme décisionnaire et ulcérée. Ce film est plus un documentaire acerbe sur le divorce et son quotidien version grand format, plutôt qu’une comédie douce-amère. Des critiques lui reprochent de verser dans les clichés, et de jouer dans la catégorie série TV. De grâce, allons plus loin. Il s’agit d’un « reportage sur le vif », et en tant que tel, il est très réussi (quelques scènes déclanchent de véritables crises de fou rire dans la salle !). N’oublions pas que Divorces est au pluriel. Il s’agit ici de nous présenter ses différents visages. Et  tout y passe, le couple, l’amitié, le travail, les enfants, même le chien. Le film est en fait un véritable antidote contre les divorces de la vie ! Ce « film reportage », certes présenté comme un grand vaudeville où chacun épuise les situations dramatiques par des claquages de portes comiques, nous fait rire, mais il donne aussi froid dans le dos, et nous frappe par sa vérité crue. Il mériterait bien un débat télévisé.. Pourquoi ? Parce qu’il ausculte le divorce de l’intérieur, en nous livrant sans concession ses tragédies. L’habillage comique ne sert qu’à mieux nous questionner. Pour les couples en perdition : sommes-nous réellement prêts à divorcer, et à demeurer un couple parental (question trop souvent éludée par les couples)? Pour les couple heureux : réjouissons nous d’être loin de tout ça, et rions ensemble ! Pour les amis : en cas de besoin, que ferait cet ami pour moi ? Est-il un ami vrai? Au travail : suis-je vraiment heureux ?

    Quand le venin de la rupture pique votre couple, allez donc voir Divorces. Deux options s’offriront à vous : aller consulter un avocat et vous faire définitivement vacciner, aller consulter un avocat et envenimer la situation.. à vos risques et périls..

     

    « Ah ! On parle des liens du mariage ! Mais les liens du divorce sont encore plus indissolubles » Alfred Capus

     

    Nous devons à Valérie Guignabodet  les films : Monique, Mariages, Danse avec lui, et Divorces. Elle a aussi travaillé sur les séries L’instit et Avocats et associés, d'où certaines facilités..

     

     

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