Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Styl is Tika - Page 40

  • Le bruit des glaçons, ça freeze la mort !

    le-bruit-des-glacons-de-bertrand-blier-4779790zazgw_1731[1].jpg   le-bruit-des-glacons-11-4779798ddfrs_1798[1].jpg

     

    Dans un chaud froid réjouissant, Bertrand Blier est de retour, et se renouvelle. Il a de la bouteille et ça se voit ! Le bruit des glaçons, c’est deux mesures de dérision, une dernière de vérité humaine, le tout « shaké » en mode désillusion. Le bruit des glaçons normalement associé aux festivités est ici synonyme de la longue dégradation d’un homme fâché avec la vie. La mort va donc frapper à sa porte, et le surprendre.

    Un jour, on ouvre sa porte à la maladie. On ne sait pas pourquoi. Ici c’est une tumeur qui sonne. On résiste, on fuit, on se bat, mais elle s’incruste. C’est Albert Dupontel et grand forme lui aussi, et bien trop rare au cinéma, qui se charge de donner à la tumeur un tempo, un souffle humanisé, un bruit dans l’oreille d’un Jean Dujardin, écrivain désenchanté, à qui le Goncourt a souri, mais dont l’inspiration trop arrosée, a fait fuir femme et enfant. Le décor est planté non pas en studio, mais dans une villa du sud de la France, isolée, fermée. Le huit clos douzième degré peut démarrer, et il ne nous déçoit pas, tout en finesse, de beaux dialogues, une interprétation parfaite, le nouveau duo du cinéma français fonctionne. Ce nouveau cocktail, décapant, c’est les « Du-Du », pour Dujardin et Dupontel. Nous ne sommes pas proches des De-De (Depardieu et Dewaere), mais on n’en est pas si loin que ça. Les valseuses planent, il y a comme une odeur de Buffet froid, et les Combien je t’aime fusent. Aucune comparaison n’est possible avec le Blier des années 70, et 80. Mais cette sauce là a du corps, et un petit fond de blanc, qui nous empêche de broyer du noir pendant une heure de demie. On ne sent pas la maladie, on la visite !

    Ici on donne dans l’efficacité, Albert Dupontel, tel un ressort désopilant, et presque trop vivant se livre à un corps à corps avec sa proie. En costume trois pièces, hirsute, il est l’énergie alors que Jean vise le mou, le triste. Cela dit, les deux protagonistes se déshabillant et finissant en caleçon frôlent une égalité virile remarquable! Et on ne vous dit rien sur tout ce qui se passe dans le lit..

    Pas une minute de répit pour cette victime d’une tumeur maligne qui ne pense qu’à libérer ses métastases et bien faire son travail. Que nous reste-t-il quand la maladie nous ronge ? L’amour, la famille, un dernier combat ? L’amour c’est Louisa, interprétée par la formidable Anne Alvaro*, on est très loin du cliché sexy habituel de la bonne. Ici tout est maturité, dévotion, sentiments secrets et regards en biais. Louisa sera la rémission sentimentale, et s’opposera de toutes ses forces à la mort. On ne vous dit rien sur la bataille. La famille c’est un fils (Emile Berling), qui revient embrasser un père pour la dernière fois, le dernier combat, c’est tordre le cou à la tumeur, et au destin.

    Nous voici à l’opposé d’une Rencontre avec Joe Black, où Brad Pitt poursuit Antony Hopkins, et manie la crise cardiaque mieux que personne, exhibant un regard d’ange, et seulement. Nous sommes dans une fable où les vérités sont toutes bonnes à dire et où la tumeur n’est pas celle qu’on croit. Quant à Jean Dujardin, la mort lui va si bien !

     

    Les phrases qui tuent :

    « C’est très bien de tuer des gens, moi par exemple, imaginez si je reste vivant, qu’est ce que je vais devenir, un vieux connard, un trou du cul, bon pour l’Académie ! »

    « Des emmerdes oui, mais pas toutes les emmerdes ! »

    « Parlez poliment sinon je vous fais un pancréas, c’est très rapide un pancréas ! »

     

    Un petit concours de titre ?

    Saluons au passage le titre de la critique de Thomas Sotinel dans Le Monde :

     « Le bruit des glaçons, plus oportun, tumeur » 

     

    Commençons :   

    Le bruit des glaçons : un chaud froid irrésistible 

    Le bruit des glaçons : plus fatal, tumeur

    Le bruit des glaçons : la mort cul sec

    Le bruit des glaçons : ça refroidit

    Le bruit des glaçons : tumeur ou pas ?

    Chers internautes d’autres titres à proposer ? A vous de jouer.

     

    Le bruit des glaçons, de Betrand Blier

    Avec Jean Dujardin, Albert Dupontel, Anne Alvaro, Myriam Boyer, Emile Berling, Audrey Dana

     

    * Souvenez-vous de Anne Alvaro, actrice de théâtre et de cinéma. Bel hommage à cet immense talent fait par Biler. Anne Alvaro, c’est la délicate et profonde prof d’anglais de Jean Pierre Bacri dans Le goût des autres de Agnès Jaoui.

    Lien permanent Catégories : Tika fait son cinéma 2 commentaires Pin it!
  • Dr House, Sherlock Holmes des temps modernes !

    dr-house.jpgLe « Manuel du Dr House, le guide non officiel de la série culte » par Delphine Sloan est une cartographie nouvelle et moderne du phénomène cathodique du moment, Dr House. Humoristique, détaillé, étrange, cette bible du diagnostic nous livre les détails soignés de chaque épisode du Docteur Folledingue. Avec 80 millions de spectateurs dans le monde, la série se devait d’avoir son manuel. Méfiez-vous, vous pourriez devenir accro !

     

    Delphine Sloan nous présente ici un scan plus que passionnant dédié aux fans principalement car, passé l’introduction et l’analyse des personnages, tous les épisodes sont passés au peigne fin, et c’est parti pour 431 pages d’analyse pure. Nous avons affaire à une spécialiste ! Bingo, Dr House est la série la plus regardée dans le monde, c’est une « serial déferlante » depuis sa première diffusion en 2004. Le succès ? Un personnage hors du commun, Dr House, et une interprétation haut de gamme par le shakespearien Hugh Laurie. Delphine Sloan ne s’est pas trompée, et clame haut et fort son adoration.

    dr house.jpgDu « Nombre de prise de vicodine par épisode », au « Cas », « Erreur de diagnostic », « Diagnostic final », « Le pari de House », « L’accessoire de House », « Dans cet épisode », « On apprend que House », « Le moment odieux de House », les rubriques se succèdent sans faiblir. Elle va même jusqu’à nous donner la bande son de l’épisode dans « House musique », et « le Houssisme », c'est-à-dire le dicton de house. Sloan, Delphine Sloan, tel un James Bond de l’écriture, rebondit sur le moindre fragment d’épisode !

    On y apprend, tout en l’ayant déjà deviné, que House est fortement inspiré par Sherlock Holmes. Mais sait-on que Conan Doyle s’est lui-même inspiré d’un médecin pour camper son personnage, le Dr Joseph Bell, dont il suivait les cours, et pour lequel il avait une forte admiration, notamment pour son étonnant pouvoir de déduction, presque « divinatoire », selon D. Sloan. Holmes en anglais étant prononcé « homes », le « l » étant avalé, David Shore, producteur et créateur de la série, a suivi son instinct et nomme son personnage House, autre façon de dire « maison ». On y apprend aussi que Gregory House a vécu en Egypte, d’où son goût pour l’égyptologie et au Japon. Qu’il est un surdoué des langues : il connaît l’espagnol, le portugais, le mandarin, le japonais, l’hindi, le yiddish, l’allemand..

    Loin des séries à l’eau de rose comme Urgence ou Grey’s anatomy, Dr House nous réjouit par son « anticonformisme et son personnage arrogant, narcissique, misanthrope et pessimiste », comme le souligne D. Sloan. Le diagnostic est roi, le client juste un support. Notre enquêteur mène la vie dure aux microbes et bactéries, et a une singulière capacité à lire les humains. Nous aimons son humanité refoulée, son regard profond, et son charme fou. Comme le dit non sans sarcasme D. Sloan « Gregory House n’est finalement qu’un homme, c’est ce qui le rend à la fois insupportable et irrésistible ».

    Maintenant, à vous de jouer, en dévorant cette bible, vous deviendrez un diagnosticien expert en hallucinations, convulsions, ou paralysie. Reste à savoir si ces énigmes sont vraies, et si les diagnostiques sont faux ! That is the question..

    « Manuel du Dr House, le guide non officiel de la série culte »

    Auteur : Delphine Sloan

    Editeur : City Editions

    Crédit photo : Influmedia.com, et amazone.fr

     

     

    Lien permanent Catégories : Books & Tika 0 commentaire Pin it!
  • LE MOI, LE SURMOI, MICHEL ONFRAY ET LES LIBRES PENSEURS

    300x200_1569044_0_4d79_ill-1333940-467e-000-par3176819[1].jpg     9782709624152-G[1].jpg     Michel_Onfray[1].jpg

     

     

    L'un est à la Une culturelle de toutes les media, l'autre l'invité de rares émissions littéraires. Le premier vous l'avez deviné est Michel Onfray, dont Le crépuscule d'une idole, l'affabulation freudienne met à mal la psychanalyse, et fait beaucoup de bruit, le second, moins médiatisé est Jean-Pierre Luminet, qui écrit La perruque de Newton. Mais qu'ont-ils en commun ?

     

    Michel Onfray, que l'on ne présente plus, nouveau philosophe de l'histoire freudienne, ou analyste de l'analyse, on se sait plus, nous montre un tout nouveau visage médiatique, et fréquente avec assiduité les plateaux de télévision, bénéficiant d'une campagne de relations presse magistralement orchestrée par son éditeur, alors qu'il prônait l'ombre, pour mieux illuminer le savoir contre philosophique au travers de ses universités populaires à Caen, tout en ayant déjà écrit une vingtaine de livres (qui l'eut cru ?). Sous les feux de la rampe, indétrônable, il répète inlassablement que Freud n'est pas celui que l'on croit, et qu'il a somme toute établit en religion des concepts nés de ses propres névroses, et extorqué aux riches notables, de nombreux billets, à défaut d'être guéris. Il utilise un droit à l'expression, sans langue de bois, de façon directe, qu'il est rare d'entendre à la télévision, haut lieu du politiquement correct. De même, face aux « deux Eric », Eric Naulleau, et Eric Zeimour dans « On n'est pas couché », il ne faiblit pas, et arrive même à obtenir un ton consensuel -les Eric étant eux-mêmes anti freudiens- tout en sortant du plateau triomphant !

    Le goût de l'enquête historique

    Jean-Pierre Luminet, lui, écrit « La perruque de Newton », il ne publie pas dans la même catégorie, ne critique pas, ou si peu, mais « éclaire », revisitant sur un ton amusé le personnage de Isaac Newton, père des mathématiques modernes et de la théorie de la relativité, apportant un nouveau regard romancé sur le génie, ses côtés obscurs et ses fondements. Son ouvrage clôture la série les bâtisseurs du ciel, « Le secret de Copernic », « La discorde céleste », et « L'œil de Galilée ». Mais il n'est pas l'objet de tous les débats, même si il expose la face cachée de Newton, comme on cherchait les secrets de celle de la lune, et qu'il propose un titre pour le moins humoristique (mais qu'y a t il sous sa perruque ? Un crâne chauve de trop de mercure??) dans un milieu où le bon ton est de rigueur.

    Ces deux hommes partagent un goût pour l'enquête historique, et pour les  sciences tantôt humaines, tantôt mathématiques, ils s'intéressent tous deux de très près à ce qu'on ne peut pas voir, s'évertuent à comprendre ce qu'était le monde, et à chercher la véritable histoire de ces hommes de sciences qu'étaient Sigmund Freud et Isaac Newton.

    La libre-pensée ignorée par les media

    L'un est philosophe, l'autre astrophysicien, ils clament chacun à leur façon l'accès au savoir, et surtout la liberté d'expression, et c'est leur point commun. Peu importe la véracité de ses propos, et l'affluence des critiques, toutes plus négatives les unes que les autres, Michel Onfray profite d'une liberté rare, sa liberté d'expression, et il est fier de susciter autant d'intérêt et de débats autour de la psychanalyse, et il peut s'en féliciter. Quant à Jean-Pierre Luminet, par ailleurs poète, et musicien (aucun media ne lui repproche d'être tout cela à la fois!), il ne soulève pas la polémique, mais revient sur les grands noms de la science en les romançant pour les rendre plus accessibles. On le surprend, cela dit, à s'essayer à une analyse freudienne du rapport de Newton à ses parents sur le plateau de La grande Librairie. L'on vient à se poser cette question : le mode de l'analyse Freudienne serait-elle autant ancrée en nous  tous, nous, pauvres libres penseurs, et néanmoins poussières d'étoiles ?

    La perruque de Newton de Jean Pierre Luminet , aux Editions Lattès

    Jean Pierre Luminet à La grande Librairie sur France 5 (aux environs de 40 mn)

    Le crépuscule d'une idole de Michel Onfray, aux Editions Grasset

    Michel Onfray, ses oeuvres

    Une critique : Onfray et le fantasme antifreudien, par Elisabeth Roudinesco, sur LeMonde.fr

    Une opinion : Qui a peur de Michel Onfray ?, par Serge Tisseron, sur leMonde.fr

    Un point de vue : Onfray : faux paria, vrai populiste, par Guillaume Mazeau, sur Liberation.fr

    La vie et l'oeuvre de Sigmund Freud

    Crédit photo AFP/ François Guillot, Editions JC Lattès, pileface.com (site de Philippe Sollers)

    Lien permanent Catégories : Books & Tika 0 commentaire Pin it!
  • Tika la chroniqueuse, aussi célèbre que Kate Moss !

    ENFIN CELEBRE A LONDRES !

    Tika, votre blogueuse spécialiste des chroniqueuses culturelles, célèbre à Londres, oui, c'est enfin arrivé ! Ses chroniques sont reprises par le journal News Breaking, elle signe des autographes dans la rue. Une comédie musicale est en cours, inspirée de sa vie. Elle a été reçue par la Reine cette semaine, des tee-shirts numérotés s'arrachent sur le marché noir, les hommes la poursuivent dans le métro..

     

     

     

    Mais toute cette célébrité serait impossible sans l'astucieuse video personnalisable du nouveau site de la marque de maquillage Rimmel : My Rimmel London ! Insérer votre photo, vos coordonnées, et le scoop est dans le sac ! Cette video fait actuellement le buzz sur Internet car elle passe de main en main, et se diffuse à la vitesse des flashes crépitant poursuivant les people. Sur le site Rimmel, des infos produit, look, des focus sur ses égéries, des photos de Kate Moss, des jeux, bons de réduction. Bref, tout pour swigguer à Londres !

    Sur My Rimmel London, devenez la star du jour à Londres !

    Lillys[1].jpg
    Crédit photo : Rimmel.com
    Lien permanent Catégories : Humour is Tika 0 commentaire Pin it!
  • DE L'ART DE VISITER UNE EXPO..

    b98defd2-2ddd-11df-8f16-c17f817a5c0d[1].jpgLes français sont de plus en plus nombreux à courir les expositions, et ont une préférence pour la peinture, titre Le Figaro récemment. Mais dit-on que ces visiteurs enjoués sont de grands bavards ? Oui, le constat est là : les gens parlent bruyamment dans les expositions de peinture. Sont-ils là pour admirer les oeuvres ou pour passer un « bon moment » ? Telle est la question de ce début mai.

    L'exposition est en tant que telle est un vecteur de transmission d'un savoir, une occasion de voir de ses yeux les oeuvres d'art, un moment de recueillement face à la vérité de la toile, une promenade dans le temps, l'espace d'une rencontre, souvent unique. En effet, on ne revoit que très rarement dans une même vie la même exposition, les œuvres étant souvent issues de collections privées. Alors pourquoi y donner rendez-vous pour y discuter avec des amies ? Pourquoi pas dans un café, sur un banc public ? Pour « mêler l'utile à l'agréable », diraient certains, pour « faire une marche culturelle », pour « être vu », pour ajouter telle expo à son catalogue personnel de sorties culturelles, pour discuter au sec par temps de pluie, pour dire « oh mon dieu quelle expo magnifique, sans avoir aucun intérêt pour la peinture, pour se « frotter à l'art », cette énigmatique activité ?

    A l'expo Edvard Munch à la Pinacothèque de Paris, il y avait un niveau sonore tel, qu'il était difficile de visiter l'expo tranquillement, même un matin en semaine, m'a-t-on rapporté. De plus la capacité du lieu étant réduite, on se frôle plus que l'on n'observe ! Dommage pour la qualité même de la visite, car l'anti-cri est un hommage à un autre Munch, celui qui peignait ses sujets, « après les avoir vu, et non pas en les regardant », un anti conformiste, anti impressionniste (les nordiques ont toujours eu cela de fascinant d'être avant-gardistes, même au 17ème siècle, et résolument modernes). Doit-on faire une anti-expo, anti-cri dans le sens littéral, avec vigiles épinglant les trop bavards !

    Moi-même, j'ai été choquée de voir dans certaines grandes expo des personnes passer à côté des œuvres incontournables, et s'asseoir sur les banquettes pour discuter une demie heure ou parler au téléphone.. Une exposition n'est pas un hall de gare, où l'on circule en groupe, en attendant une autre destination. Elle EST la destination, elle n'est pas un lieu de passage. Car une partie de soi y demeure, encore faut-il être sensible à l'art. Elle est un moment de transition entre la vraie vie, notre vie, et celle d'un autre nommé artiste peintre. Elle nous permet de rentrer en contact avec un monde fait de silence et de matière. Elle demande le silence ou l'impose et sollicite le plus grand respect. Les grands amateurs de peinture sont très silencieux, et prennent leur temps, respectent le fameux cercle de distance nécessaire à la bonne vision d'une toile, plissent les yeux, pour mieux percevoir la lumière, avant de juger la composition, le dessin, les couleurs, le volumes, ou les perspectives, et goûtent à la joie d'être seul face à l'œuvre. Ces amateurs là n'auraient jamais l'idée de discuter entre deux toiles, car c'est en solitaire que l'on observe, et que l'on savoure le travail de l'artiste. Comment regarder une toile et en saisir toutes les finesses, dans un hall de gare ? On ne « se fait pas une toile », comme on irait au cinéma ! Un Rubens, un Picasso, un Vermeer, demandent beaucoup d'énergie intérieure au visiteur amateur qui se dira « vidé », et « transporté » à la sortie de l'expo. Car il est là pour ressentir du plaisir de l'émotion, de la considération. Car regarder la peinture, c'est prendre son temps, le contraire de cette foule pas du tout sentimentale, ni en quête d'idéal, qui se pressent dans les expo, au son des sms, ou des emails, ou des dernières confidences collectées lors de dîners en ville..

     

    « La peinture est une poésie qui se voit au lieu de se sentir, et la poésie est une peinture qui se sent au lieu de se voir »

    Léonard de Vinci

    Crédit Photo : SIPA/ Le Figaro

     

     

    Lien permanent Catégories : Tika loves Art 1 commentaire Pin it!