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Tika loves Art - Page 14

  • PARIS PHOTO

    par-Paolo-Roversi[1].jpgPetit rappel pour tous ceux qui aiment la photo !

    Très bientôt une petite sélection de Tika, toujours très stylée..

    PARIS PHOTO au Caroussel du Louvre

    19 - 22 novembre 2009

    (Photo Paolo Reversi)

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  • AUGUSTIN ROUART, PAYSAGISTE DU REEL

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    Paysages maritimes, urbains, champêtres, naturels, humains, tout chez Augustin Rouart nous rappelle que c’est avec les choses les plus simples que l’univers chante.

     

    Renouvelant sans cesse une invitation à une spiritualité quotidienne, ces toiles rendent hommage au quattrocento, à la tradition classique, en portant les couleurs des grands maîtres, sans oublier de se marier à la modernité de son temps.

    Peintre trop méconnu, il est pourtant un digne héritier des impressionnistes, restant cependant en marge des courants des années 30. Il fait « à sa façon » et en fait la quête d’une vie. Sa famille faite de patriarches audacieux et artistes lui donne le goût de l’éclat derrière la lumière : son grand-père est l’ami de Degas, sa tante est Julie Manet, fille de Berthe Morisot.

    Dans la célébration de la simplicité, on observe la pose d’un enfant qui dort, un vase aux jonquilles, un métro lumineux, une vague à l’âme, un nageur qui peint l’eau de son mouvement, un bruissement de fleurs, une femme triste sous le regard du chat. L’œil d’Augustin Rouart restitue la vie intérieure de chaque modèle par les couleurs qu’il choisie, tantôt vives, tantôt grises. Après l’huile, il choisit la peinture à l’œuf donnant à la toile une matitude, unique en son temps, qui rend chaque nature vivante. Créant une attitude, le regard de l’artiste prend un angle, le peint, comme la part d’une photographie plus grande. Il zoome sur un détail comme le ferait un cinéaste. La couleur ré-enchante le sujet, et se fait signature. La nature morte devient vivante, l’enfant assis se lève, le chat s’étire, chaque toile fait partie d’un mouvement plus ample, plus libre. Chacune de ses toiles fait partie d’une fresque : l’histoire du quotidien, un conte du jour.

    Le prisme Rouartien nous livre sa fascination pour la nature, silencieuse. Sans la rendre plus belle, il la peint avec la justesse du cœur, comme il nous livrerait la mélodie du bonheur. Ses aplats de peinture deviennent graphiques. Souvent solitaire, comme le peintre, chaque élément de nature nous raconte une histoire. Chaque couleur s’isole, comme une note de musique, avant de composer la symphonie picturale.

     

    Paysagiste du réel, Augustin Rouart n’aura eu de cesse de rendre compte à sa manière de l’émerveillement que lui ont procuré les couleurs de la vie. Aménager les teintes quotidiennes, créer une palette personnelle et raconter une histoire à chaque toile blanche, telle a été sa vocation, jusqu’au crépuscule de sa vie. Augustin Rouart, ou l’art du « de-voir ».

     

    18694[1].jpgLivre : Augustin Rouart. Le réalisme magique

    Editions Somogy

    Auteurs : Pierre Rosenberg, Emmanuel Bréon, Bruno Foucart

    Paru en janvier 2006

    Augustin Rouart (1907-1997), a été l'une des révélations de l'exposition du Musée de la Vie Romantique en 2004. Une rétrospective de près de cent vingt peintures aquarelles et dessins du peintre y a été organisée.

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  • TAMAR MOGENDORFF, L'ETOFFE DU BEAU

     
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    Quand des mains expertes se laissent guider par une âme d’enfant

    et que les tissus s’en mêlent,

    c’est la magie de TAMAR MOGENDORFF!

     

    Pour la petite histoire : Moitié hollandaise, moitié israélienne, arrivée à New York en 2001, après des études en école d’art, elle crée et finit par exposer ses variations animales et textiles dans des boutiques et le pouvoir de Big Apple fait le reste.., ça c’est de l’histoire. Pas de la poésie..

    La poésie de Tamar est dans l’humanité toute animale de ces créations. Tamar rend le tissu organique! Oui, elle aime penser ses petits personnages, animaux, minéraux, fruits ou légumes, tels une taxidermiste de la nature. Elle choisit ses tissus vintage, tweed, lainage, cotons, lin, liberty, mohair, pour composer tantôt des petits ours polaires, des cigognes, ou de doux personnages canins. Et ils ont tous du chien ! Les bulbes d’avocat bourgeonnant à pois maintenu par des allumettes dans leurs petits verres rallument nos souvenirs d’enfance, sauf qu’ils sont éternels, ses racines sont de fils..

    Elle dit préférer accrocher ses ouvrages dans nos intérieurs, plutôt que de les poser. Alors regardez ces nichoirs à oiseaux, qui habillent n’importe quel mur de couleurs toutes bruyantes, on dirait des pendules à coucou faits de liberty qui chantent une texture. Autre série, les perles souriantes, hippocampes, et coraux textiles. Tamar se fait exploratrice d'un artisanat marin.

     

    Elle ne perd jamais le fil de ses idées de nature et de découvertes, assemblant ses pièces uniques dans un esprit de liberté, de grande qualité et de respect des matières. Tamar rend définitivement hommage à l’esprit cabinet de curiosité. L’esprit de collectionneuse nous guette à la vue de tant de beautés, attention talent fou..

     

    Tamar Mogendorff, ou l’étoffe.. des animaux !

     

    J’ai découvert Tamar dans SELVEDGE, un amour de magazine anglais dédié au textile, sur lequel je ferai bientôt un post. Au sein de mises en page originales façon scrapbooking, j’ai vu fleurir les talents de cette créatrice si poétique.

     

    Petite sélection points de vente :

    « Fée un vœu »  à Versailles

    « Saperlipopette » à Lyon

    Bonne sélection des collections sur :

    http://www.littlecircus-shop.com/index.php?page=352

     

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  • IRINA SAMOBROD A HOLLYWOOD

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    Les femmes sont au centre de ces toiles pop, entourées de people en tout genre, et de stars de la vie quotidienne, de lonely toons, et d’affiches publicitaires. IRINA  SAMOBROD est ukrainienne, aime la culture pop américaine, et ça se voit ! Tika aime et vous présente la série Hollywwod, à découvrir sur Internet si vous n’allez pas dans le Nord. Ces femmes sont comme des actrices oubliées, elles les imitent sans les caricaturer, elles prennent la pose « photographique », et y présentent une intimité onirique. Une danseuse à oreilles de Mickey tricote un film imaginaire, fait de chaussettes à doudou. Deux copines se « nutellent » en regardant passer un train de stroumph, une autre se Paris Hiltonise, en se souvenant d’un matelot. Une peinture contemporaine, symbolique, plastique, comique et ironique, et pas ordinaire. Irina, c’est de l’humour en pinceau, et du talent en barre. Vite, une expo sur Paris !

     

    « La femme était toujours une des créatures supérieures les plus mystérieuses et inexplicables de la terre. Elle était toujours un objet de création significatif. On essayait de la comprendre depuis Eve du paradis terrestre. Et plus il y avait de réponses, plus de questions nouvelles apparaissaient ? La femme continue d`incarner un mystère impénétrable, une énigme, une légèreté et un embarras, l`inconcevable et l`imprévisible. Dans chaque femme il y a cette énigme qui les créateurs successifs essaieront de résoudre. ». I.S.

     

    Exposition du 1er au 24 mai 2009
    SAMOBROD IRINA expose à la galerie "ALTERNANCE" Guy Lignier 

    Avenue de la Concorde - 62152 Hardelot, près du Touquet.

     

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  • UN MODELE DANS LA VIE

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    Souvenirs, souvenirs.. On est au début des années 90, et au détour d’une allée à la FIAC au Grand Palais, l’arrêt, net. Les peaux semblent transparentes et vivantes, les poses sont naturelles, très humaines, très féminines, dans le sens intime. Celle qui produit cette magie est Francine Van Hove, peintre du modèle vivant.

    Francine parle de ses modèles, de ces jeunes femmes qui occupent sa vie : « Je dessine toujours d’après modèle vivant. Et toujours en tête à tête.. Sortant peu, je les utilise comme des messagères d’un monde extérieur que j’ai peu le temps d’explorer moi-même.. Que demandé-je à mes modèles : d’avoir un certain type : jeune, d’une jeunesse printanière, avec une peau la plus claire possible, la plus sensible possible à la lumière.. Un avantage décisif d’un bon dessin d’après modèle vivant est qu’il contient plein de « savoir » sur l’espace et le volume.. Il ne faut pas demander à ma peinture de porter témoignage sur un mode cruel, ni d’exprimer l’angoisse inhérente à la condition humaine. Je peins contre l’angoisse justement, pour aider à vivre, des images de bonheur, juste un peu nostalgiques ». Van Hove aux éditions Ramsay, 1991. Tika vous laisse visiter l’expo, le site de la galerie, et rêver à un monde meilleur fait d’épaule dénudée, de profil simple, et de jeux de miroir sans faux-semblant. Une artiste qui mérite d’être saluée, tant elle résiste avec maestro au temps, et aux modes…

     

    Francine Van Hove "Des livres et des lampes"

    du 21 mars au 23 mai 2009 Galerie Alain Blondel
    128 rue Vieille du Temple 75003 Paris
    www.galerieblondel.com

     

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