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Books & Tika - Page 2

  • FAITES UNE BELLE RENCONTRE AU SALON DU LIVRE !

    salon du livre,jean-marie rouart,daniel auteuilLe salon du livre bat son plein, avec à l'honneur le grand nord et ses polars, Buenos Aires, et les Outre-Mer. Depuis deux ans, certains grands éditeurs boudent le salon, qui paraît bien vide par endroits, mais il reste un rendez-vous incontournable. Si vous ne savez pas quoi faire de votre dimanche et que la bronzette ne vous tente pas, allez arpenter les tapis rouges, et suivez les flashes, peut-être ferez-vous une belle rencontre !

     

    salon du livre,jean-marie rouart,daniel auteuilJean-Marie Rouart dédicace son livre "La guerre amoureuse" à 19H30 sur le stand Gallimard, N34

    Relire l'interview exclusive de ce grand monsieur

     "La guerre amoureuse aura-t telle lieu?" parue sur Styl is Tika.

     

     

     

    salon du livre,jean-marie rouart,daniel auteuilDaniel Auteuil présente son prochain film en tant que réalisateur

    "La fille du puisatier", + d'infos ici sur la Grande scène de 15H à 16H, accompagné de Nicolas Pagnol, entre autres, ..

     

     

     

     

    Visitez l'exposition thématique Agatha Christie en BD

     

    salon du livre,jean-marie rouart,daniel auteuilDécouvrez les métiers de la voix : 16H, stand SNE C9, carte blanche atelier de lecture à voix haute et d'enregistrement, avec pour exemple un extrait de "L'homme qui voulait vivre sa vie", de Douglas Kennedy

    Relire le post "On a tous en nous quelque chose de Kennedy"

     

     

     

    Le programme complet sur le site du Salon du livre 2011, faites le vôtre !  Bonne visite..

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  • INTERVIEW DE JEAN-MARIE ROUART : LA GUERRE AMOUREUSE AURA-T-ELLE LIEU?

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    On ne présente plus Jean-Marie Rouart. Ecrivain, essayiste, journaliste accompli, membre de l’Académie Française, chroniqueur dans les media, amateur d’art, et habitué du monde. Généreux, Monsieur Rouart a bien voulu répondre à une « interview passion » autour de La guerre amoureuse. Quand la blogueuse rencontre l’académicien..

     

    LE ROMAN : La guerre amoureuse est l’histoire d’un directeur d’une revue d’art appelé en Finlande pour un congrès sur la critique littéraire. Bravant le froid et l’ennui, il est à mille lieux de prévoir que derrière la pureté des étendues blanches et glaciales se cache la passion brûlante et dévastatrice de sa vie, Helena, une jeune étudiante d’origine russe aux yeux bleu marine. Dès lors, il fera tout pour la revoir, l’avoir, l’aimer. Il subira la folie de la passion amoureuse, les assauts de son obsession maladive et des mensonges, les duperies sociales, les fourberies du monde artistique, et la tragédie de l’éloignement. Jean Marie Rouart a du style, et sait se jouer des hostilités passionnelles.

     

    L’INTERVIEW :

    Tika : Pourquoi écrire un roman d’amour ?

    Jean-Marie Rouart : L’amour et la passion sont diffus dans mes romans, notamment dans Le cavalier blessé et Avant-guerre, je voulais ici mettre la passion au cœur de l’action, la mettre en scène, et en dévoiler l’obsession.

    Tika : Qu’est ce qu’un cœur qui boîte ?

    J.M.R. : Mon héros est bancale, "un pied dans la réalité, l’autre dans un rêve inaccessible". Il reste impuissant par rapport à son rêve d’amour. Et par rapport à la passion, c’est une claudication totale !  Le propre de l’amour, c’est d’inventer quelqu’un à partir d’une base. Comme cette jeune étudiante. Le danger de la passion, c’est le retour à soi, car un être objectivé, on ne l’aime plus ! Ici, plus Helena lui fait du mal, plus il se sent exister, plus elle devient une drogue, et plus il cherche à avoir mal.

    Tika : Le mot barbelé revient, tel une sentence dans votre livre. Qu’est ce qu’une vie barbelée ?

    J.M.R. : Des barbelés, c’est une clôture avec des pointes. Et le propre des gens sensibles, c’est de se blesser sur ces pointes de vie barbelée, ils se déchirent un peu de partout, comme mes deux personnages.

    Tika : Faut-il avoir froid pour aimer ?

    J.M.R. : Dans l’amour, la dialectique du chaud et du froid revient souvent. Toutes les métaphores de la passion sont liées à des images de chaleur : une femme chaude, un amour ardent, les flammes de la passion. Ce pays froid est une métaphore de l’indifférence, du rien. Comme dit William Faulkner « Entre le chagrin et le rien, je choisis le chagrin » !

    Tika : Les mots sont-ils un personnage du roman ? Ici, ils claquent comme des coups de fouets, certaines lignes en sont même ébranlées..

    J.M.R. : Votre vision est juste, ils sont au centre du roman. Ils vivent à côté des personnages, ont leur propre histoire, et nous servent de guide. Un livre d’écrivain est un livre qui se relit, s’approfondit. Lire, c’est une promenade que l’on souhaite refaire. Ce que j’aime apporter aux lecteurs, c’est la légèreté, ce qui me plaît c’est la vérité par la beauté. Une phrase belle est toujours vraie.

    Tika : La guerre amoureuse aura-t-elle lieu ?

    J.M.R. : Oui ! Il y a tout de même deux « morts de l’amour ». La mort d’Helena, qui cesse d’exister pour lui, dès lors qu’elle s’écarte de sa vie, et sa mort à lui, qui reste un amputé du cœur, quand elle part.

    Oui, ils se sont fait la guerre, ils se sont affrontés. Des envies de la tuer reviennent à plusieurs reprises, tuer tout ce qu’elle a de propre, tuer ses démons. L’intérêt de nourrir cette pensé le fait vivre. Oui, c’est la guerre, avec ses codes : violence, passe d’armes, armistice, bagarre, traités de paix non respectés, guerilla, mensonges, et à la fin, une paix séparée. . tout en regrettant la guerre.

    Tika : Helena n’est-elle pas le fruit de son imaginaire. Serait-elle sa dépression passionnelle ?

    J.M.R. : Helena existe car elle est aimée. Elle devient un personnage mythique, un objet de culte, une déesse. Quand il cesse de l’aimer, la représentation est finie, et on se demande si elle n’a jamais existé, vous avez raison. Cette femme est un fantasme, car tout n’est qu’invention dans la vie amoureuse.

    Tika : La passion en trois mots ?

    J.M.R. : Invention - Exaltation - Souffrance.

    Tika : Qu est-ce qu’une bonne critique amoureuse ?

    J.M.R. : La critique n’a pas de place dans l’amour, car l’amour c’est l’abolition de l’esprit critique. On est dans l’irrationalité. L’idée de critique ne vient que des autres, des spectateurs de l’amour, non des acteurs, eux demeurent dans le rêve permanent.

    Tika : Est-ce qu’être amoureux, c’est se réconcilier avec soi-même ?

    J.M.R. : C’est le vouloir, mais à travers une guerre avec soi-même. On ouvre un conflit pour mieux se retrouver. Et au moment où l’on croit que l’on va se retrouver, non, on devient l’instrument de la guerre. Etre amoureux, c’est prendre un risque. C’est une quête de soi pour mieux s’explorer, tomber au fond de soi. C’est aussi un chemin vers la sagesse. Notre héros cherche l’impossible, il est bien l’archétype de l’humain, qui veut atteindre un rêve inatteignable. C’est un personnage à éclipses.

     

     

    LA RENCONTRE :  Quand la blogueuse rencontre l’académicien !

    La plume de Jean-Marie Rouart se promène sur les étangs du savoir

    comme une brise légère caresserait le cou d’un enfant au soleil

     

    C’est grâce à l’art que nous nous sommes rencontrés, au détour de mes mots si inspirés et publiés sur ce même blog, qu’il a dit si poétiques et si sensibles au sujet de la peinture de son père, le peintre impressionniste Augustin Rouart*. Des ombres bleutées et des éclats de lumière paternels, je suis entrée dans son monde bien à lui, fait de belles lettres éclairées d’art. Prix Interallié pour « Les feux du pouvoir », Prix Renaudot pour « Avant-guerre », ancien directeur du Figaro littéraire, et actuellement écrivain résidant et chroniqueur à Paris Match, il est un habitué des plateaux de télévision, et comptabilise les interviews. Cependant il a accepté la mienne. On lui avait reproché d’être un peu lisse et académique dans son essai « Cette opposition qui s’appelle la vie », lors de l’émission On n'est pas couché du 18 avril 2009. Alors Jean-Marie Rouart contre-attaque et nous livre ici un roman fait de passion et de déchirements, aux chapitres ciselés, au verbe parfois cru, qui claque, où l’encre coule à flot, dans un débit libérateur, comme le sang gonfle les veines quand l’amour déborde. Et au delà de ses mots, des peintures nous viennent à l'esprit, une barque de Claude Monet, un chemin de campagne de Camille Corot, une rue parisienne de Gustave Caillebotte, ou l’on entend tous les bruissements de la vie. Oui, entre références littéraires et picturales, La guerre amoureuse est partagée. Elle est autant déchirante de vérités humaines, qu’elle est poétique et fleurie.

     

    La guerre amoureuse de Jean-Marie Rouart, aux Editions Gallimard, 18€

    A la télévision : retrouvez Jean-Marie Rouart dans Semaine critique de Franz Olivier Giesbert ce soir, et mercredi 26 janvier dans Face aux français de Guillaume Durand, sur France 2.

     

    rouart[1].jpgEn savoir plus sur Jean-marie Rouart, ou l'Académie Française

    Le blog de Jean-Marie Rouart sur Paris Match

    Un beau reportage : La Corse de Jean-Marie Rouart sur Le Figaro.fr

     

     

    *A lire, l'article "Augustin Rouart, paysagiste du réel" :

    http://stylistika.hautetfort.com/archive/2009/10/10/augustin-rouart-artiste-peintre-et-paysagiste-du-reel.html

     Crédits photos : fnac.com ; ozap.com ; geo.fr ; academie-francaise.fr

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  • JOHN IRVING SUR FRANCE 5, UN MIRACLE !

    010953_20_1aa[1].jpgFrançois Busnel reçoit JOHN IRVING sur France 5 ce jeudi 20 janvier 2011 à l'occasion de la sortie de son dernier livre. C'est un événement! Cet écrivain très rare, un de mes préférés, est l'auteur du "Monde selon Garp", "L'hôtel New Hampshire", "L'oeuvre de Dieu, la part du Diable", ou encore "La quatrième main". Elève raté, dislexique, plus attiré par la lutte qu'autre chose, il réussit à merveille sa carrière universitaire, et devient indispensable à la littérature américaine dès le début des années 80. John Irving est un écrivain maintenant accompli, prospère et heureux, "Le Monde selon Garp" a fait sa fortune. Des adaptations au cinéma, des lecteurs passionnés, ses oeuvres sont incontournables. Que d'humour, de névroses, de mélodie, de qualités humaines dans ces lignes qui sont passionnées, de la vie, des hommes et des femmes, des ours, de la lutte, de Vienne, du New Hampshire, et de ce petit plus, qui vous tient toujours en haleine, vous fait rire et pleurer à la fois, du début jusqu'à la dernière ligne.. 

    Dernière nuit à Twisted River De John Irving, aux Editions Le Seuil, janvier 2011

    Mais qui est John Irving? Réponse ici. Crédit photo : france5.fr

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  • ON A TOUS EN NOUS QUELQUE CHOSE DE KENNEDY..

     

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    J’ai lu Quitter le monde de Douglas Kennedy, aux Editions Belfond, et je ne reviens plus sur terre, ce roman me hante car je n’ai qu’une envie, en voir l’adaptation au cinéma, même si je m’en suis déjà fait tout un film !


    Douglas Kennedy est le genre d’auteur qui revient irrésistiblement sur le chevet de nos pérégrinations littéraires. Il y a toujours chez lui, un sens du beau, un goût certain pour les destins brisés et les âmes fortes, un chic narratif à la Hitchcock, et un talent de conteur indubitable dans ce dernier roman, qui est de loin son meilleur.


    On peut quitter le monde, mais pas son destin !

    Quitter le monde est un roman noir, où Douglas Kennedy se révèle fin psychologue, et se fait philosophe. Il s’interroge sur le bonheur, sur sa naissance et sa régénération. Boris Cyrulnik aimera sûrement le livre. Sa théorie de la résilience y est magnifiquement illustrée.

    Jane Howard est au centre de cette épopée humaine. Elle a treize ans quand elle assène à ses parents, un soir d’hiver qu’elle ne se mariera jamais et n’aura jamais d’enfants. A partir de ce moment, sa vie bascule et rien ne se fera comme prévu. Jane est forte, mais la vie s’acharnera à la faire nager en eau trouble, et jouer avec sa capacité à revenir à la surface. Son destin se déroule en forme de spirales et l’aspire. Un destin, dont elle n’est certainement pas la maîtresse, mais l’actrice douée, et sensible. Au plus sombre de la vie, ne jamais oublier d’être l’acteur de son destin, tel est le message, certes très américain mais positif, que nous délivre Douglas Kennedy. Ses amants, ses amis, son travail, tout est prétexte aux retournements de situations, à la découverte des noirceurs humaines et des trahisons inhumaines. Jane est une Karen Blixen, une Emma de Jane Austen, une Jane Eyre, une Jane Campion, une Scarlett O’Hara de Margaret Mitchell, elle est toutes les Jane à la fois. Elle est puissante, redoutablement intelligente, réussit à quitter le monde pour renaître à elle-même, mais à quel prix ? Vous l'avez deviné, je ne dévoilerai rien de l'intrigue, à vous de vous y plonger.

     

    Douglas Kennedy, l’homme qui sait murmurer à l’oreille des femmes

    Douglas Kennedy est intellectuel, profond, très cultivé, et un vrai créateur d’univers. Il est humain, il est père, il a été marié, il est amoureux de musique classique et de cinéma. Cela ressort très puissamment dans ses livres. Il sait tout écrire, du thriller psychologique aux récits de voyage, en passant par les histoires d’amour tragiques. Il faut avoir parcouru son œuvre, toujours très soigneusement documentée pour le savoir, et ne pas l’associer aux Guillaume Musso, ou autres Marc Levy. Oui, je l’avoue La fille de papier m’a fatiguée ! Quant à écrire toujours le même roman, on finit par perdre son public, donc je n’achète plus de Levy ! Douglas Kennedy lui, sait se renouveler et c’est aussi pour ça que les français l’aiment. Je suis en train de lire Au-delà des pyramides, et je dois dire que ce récit de voyage démontre que D. Kennedy est un homme incroyable, sa description et sa vision subtile de l’Egypte des années 80 est un roman en soi ! Un voyage romancé.. Oui, on a tous en nous queque chose de Kennedy, "cette volonté de prolonger la nuit, ce désir fou de vivre une autre vie, ce rêve en nous avec ses mots à lui*"..


    Extrait : « La banalité parvient toujours à se glisser dans tout ce que nous accomplissons, et ce malgré notre propension à nous trouver extraordinaire. Même quand nous sommes de ceux qui ont la chance d’avoir une vie hors du commun, la réalité la plus prosaïque finit toujours par nous rattraper » Douglas Kennedy, Quitter le monde.

    Douglas Kennedy inspire le cinéma :

    Il sera à l’honneur avec l’adaptation d’Eric Lartigau de L’homme qui voulait vivre sa vie au cinéma avec Romain Duris (ici reportage Culturebox) dans le premier rôle, sortie prévue le 3 novembre 2010. Un film très attendu par le public de Kennedy. Oui, un public, ses livres sont des films sans acteurs !

    Mon Top 5 Douglas Kennedy : L'homme qui voulait vivre sa vie, Quittez le monde, La femme du Vème, La poursuite du bonheur, Les charmes discrets de la vie conjugale.

    Crédit photos : madamefigaro.fr ; fnac.fr 

    * On a tous en nous quelques chose de Tennessee, de Johnny Halliday,  paroles et musique de Michel Berger

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  • Dr House, Sherlock Holmes des temps modernes !

    dr-house.jpgLe « Manuel du Dr House, le guide non officiel de la série culte » par Delphine Sloan est une cartographie nouvelle et moderne du phénomène cathodique du moment, Dr House. Humoristique, détaillé, étrange, cette bible du diagnostic nous livre les détails soignés de chaque épisode du Docteur Folledingue. Avec 80 millions de spectateurs dans le monde, la série se devait d’avoir son manuel. Méfiez-vous, vous pourriez devenir accro !

     

    Delphine Sloan nous présente ici un scan plus que passionnant dédié aux fans principalement car, passé l’introduction et l’analyse des personnages, tous les épisodes sont passés au peigne fin, et c’est parti pour 431 pages d’analyse pure. Nous avons affaire à une spécialiste ! Bingo, Dr House est la série la plus regardée dans le monde, c’est une « serial déferlante » depuis sa première diffusion en 2004. Le succès ? Un personnage hors du commun, Dr House, et une interprétation haut de gamme par le shakespearien Hugh Laurie. Delphine Sloan ne s’est pas trompée, et clame haut et fort son adoration.

    dr house.jpgDu « Nombre de prise de vicodine par épisode », au « Cas », « Erreur de diagnostic », « Diagnostic final », « Le pari de House », « L’accessoire de House », « Dans cet épisode », « On apprend que House », « Le moment odieux de House », les rubriques se succèdent sans faiblir. Elle va même jusqu’à nous donner la bande son de l’épisode dans « House musique », et « le Houssisme », c'est-à-dire le dicton de house. Sloan, Delphine Sloan, tel un James Bond de l’écriture, rebondit sur le moindre fragment d’épisode !

    On y apprend, tout en l’ayant déjà deviné, que House est fortement inspiré par Sherlock Holmes. Mais sait-on que Conan Doyle s’est lui-même inspiré d’un médecin pour camper son personnage, le Dr Joseph Bell, dont il suivait les cours, et pour lequel il avait une forte admiration, notamment pour son étonnant pouvoir de déduction, presque « divinatoire », selon D. Sloan. Holmes en anglais étant prononcé « homes », le « l » étant avalé, David Shore, producteur et créateur de la série, a suivi son instinct et nomme son personnage House, autre façon de dire « maison ». On y apprend aussi que Gregory House a vécu en Egypte, d’où son goût pour l’égyptologie et au Japon. Qu’il est un surdoué des langues : il connaît l’espagnol, le portugais, le mandarin, le japonais, l’hindi, le yiddish, l’allemand..

    Loin des séries à l’eau de rose comme Urgence ou Grey’s anatomy, Dr House nous réjouit par son « anticonformisme et son personnage arrogant, narcissique, misanthrope et pessimiste », comme le souligne D. Sloan. Le diagnostic est roi, le client juste un support. Notre enquêteur mène la vie dure aux microbes et bactéries, et a une singulière capacité à lire les humains. Nous aimons son humanité refoulée, son regard profond, et son charme fou. Comme le dit non sans sarcasme D. Sloan « Gregory House n’est finalement qu’un homme, c’est ce qui le rend à la fois insupportable et irrésistible ».

    Maintenant, à vous de jouer, en dévorant cette bible, vous deviendrez un diagnosticien expert en hallucinations, convulsions, ou paralysie. Reste à savoir si ces énigmes sont vraies, et si les diagnostiques sont faux ! That is the question..

    « Manuel du Dr House, le guide non officiel de la série culte »

    Auteur : Delphine Sloan

    Editeur : City Editions

    Crédit photo : Influmedia.com, et amazone.fr

     

     

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