DES MOTS DE MINUIT, PHILIPPE LEFAIT TRES BIEN

 

 

Heureusement qu'Internet est là. Même les couche-tard peuvent se lever tôt pour voir Des mots De minuit sur France 2, excellent magazine culturel de Philippe Lefait.

 

Hier, j'ai écrit tard. Au delà de minuit, tous les mots sont gris, alors on s'arrête un moment sur France 2. Arrêt sur images : Philippe Lefait.

Lui, il a tout fait, grand reporter, présentateur de journal Tv, alors on ne le présente plus. L'émission a tout pour plaire, elle passerait en prime que ce ne serait pas de refus. Mais au cercle de minuit, la vraie culture, c'est un peu comme le crime, c'est malheureusement son heure!

Le fait est que la parole est donnée à tous, invités écrivains, musiciens, intellectuels, auteurs. On vous donne vraiment le choix.

 

Exemple avec la programmation culture de cette semaine :

Cinéma : Philippe FAUCON pour "La désintégration"

Théâtre : Emma DANTE pour "La Trilogia degli occhiali" Théâtre du Rond Point

Livre : Marie MODIANO "Espérance mathématique" L’Arbalète-Gallimard

 

La présence rassurante de Philippe Lefait fait son effet. Quel bel effet aussi que le générique de l'émission, véritable coup de coeur de Styl is Tika. Regardez la vidéo, c'est frais, c'est Lefait.

 

 

Bon, je ne vous la refais pas, mais dans Des mots De minuit, pas de démons, pas de mauvais esprits, juste des bons mots faits pour des gens curieux, ouf la TV n'est pas si inconsistante que ça !

 

Photos : France2.fr et page FB

CULTIVER SON JARDIN ET NE JAMAIS SE BRAQUER !

Il faut toujours cultiver son jardin

Dernièrement parus pour AGD MAG, un clin d'oeil au travail du regretté Roberto Burle Marx, le père de l'architecture du paysage moderniste brésilien. L'art du jardin je m'y intéresse depuis longtemps. Car il faut toujours cultiver son espace vert..

 

 

 

Il ne faut jamais se braquer

Et un petit grincement de canine au sujet du spot Oh my dog de Longchamp ! J'ai osé le titre "Oh my dog, un spot un peu braque", on ne m'en voudra pas, j'aime trop les chiens et la danse..

ELLE ETAIT UNE FOIS, DE BELLES HISTOIRES ECRITES POUR LES FEMMES

 

 

Elle était une fois est né aujourd’hui. Jour de la Saint Valentin. Alors souhaitons-lui une joyeuse Saint Premier jour. Sur Styl is Tika, on puise l’info à la source. On vous donne du neuf et de l’avant première. Et on se dit « ouf, enfin un site entièrement écrit et dessiné à la main ». C’est de l’ironie, ou presque. Regardez de plus près, je ne vous raconte pas d’histoire.  Il était une fois un site dont les histoires font battre le cœur. Que va-t-il nous raconter ce "monde selon elle"?

 

 Un site pour les "it mum",  les "it meuf", les femmes qui mènent tout de front

 

Les sites de bons plans qui tombent en rafale, trop stéréotypés, les sites féminins qui sont devenus impersonnels à tel point que lorsqu’on a une vraie question, ils deviennent impossible à joindre, les webzines ou blogs qui survalorisent les marques au détriment de l’info, la vraie, on en a un peu assez. Moi qui suis passionnée d’écriture, avide de découvertes artistiques et culturelles (vous connaissez la patte et la mission de Styl is Tika maintenant), qui suis tout le temps en veille, de par mon métier, je vous assure que du neuf, ce n’est pas de refus.

 

Antoinette Fleur, une de mes illustratrices préférée a mis tout son talent au service de cette nouvelle aventure web. Projet audacieux, l'équipe a décidé de remettre au goût du web féminin le story telling, l’arme préférée des publicitaires, et de le proposer à ses lectrices urbaines probablement en quête d’un web différent, plus personnalisé, plus intime. Le but étant de hisser "la story" au sommet et de lui donner un style "remarquable".

 

« Ce qui touche le cœur se grave dans la mémoire » Voltaire

 

Cinq facettes composent cette nouvelle figure féminine du web. Elle est multiple, elle aime différentes choses, et elle en a peut être assez des ballades web sur des sites qui vendent plutôt que racontent. Elle a des humeurs cette femme, comme nous quoi !

 

Elle était une fois raconte une femme décomplexée, urbaine, active, mais aussi libre et cultivée. Il offre à cette femme d’avoir un « tout en un ». Décryptage Styl is Tika :

 

Epicurienne, elle aime les plaisirs et le dit ; vous allez adorer les petites histoires de bons goût autour de la culture, la mode, la beauté.

Passionnée, elle aime ou aimait son mec, n'est pas rancunière envers son ex ; vous allez puisez des infos pour vos escapades, ballades avec votre moitié.

Tribale, elle l'est, elle en est fière ; vacances, bambins, Elle était une fois des tribus, c’est la story de l'année !

Généreuse, elle aime ses copines, sa famille, elle donne, c'est plus fort qu'elle !

Active, elle travaille, elle réfléchit, cherche, trouve, ou s’interroge. C'est une workin'mum !

 

Vous allez découvrir le Studio, le Boudoir qui raconte les humeurs osées de Céleste, la WebRadio (oui c'est un site qui aime la musique et les jeunes talents), bref tout le charme d’un univers à part. Et nous, les univers on les aime. On ne cherche que ça. On lui souhaite bonne route. Aujourd’hui, on retomberait bien amoureux. Et vous, allez-vous aussi succomber aux atouts de ce site si différent?

 

 

 

Copyright photos : Antoinette Fleur pour Elle était une fois

HISTOIRE VRAIE : Dr HOUSE M'A INVITEE

 

Dr House m'a invitée pour la Saint Valentin !  

 

Il y a des jours où tout arrive, où tout vous semble fou. Il y a des jours où Hugh Laurie, afin on va l’appeler Dr House fait comme chez lui. Il s’incruste dans votre vie.

 

Il n’aime pas la fête, mais boire une rousse sur un comptoir il aime. Il aime les baskets, alors il a couru vers son téléphone, pour moi. Il n’aime pas les humains, mais il m’a trouvée si femme qu’il m’a demandé de sortir avec lui. Oui, Dr House aime être seul, mais rien que pour moi, pour la Saint Valentin, il a décidé de faire un duo.

Dr House est un gentil -homme, même si il dit le contraire ! Il m’a invitée pour la Saint Valentin. Et je me suis dit : oh oh la Saint Maison existe !  Je n’y crois pas ! Pour moi cette fête c’était la Saint Valointain. Et bien oui, je l’avais créée pour Rupture Tranquille. Encore un concept sympa pour faire rire les autres,  les anti Saint valentin. Mais cette année tout a changé. Adieu les concepts bien salés. Dr House m’a contactée. Mensonges, baliverne ! Toi gentille bloggeuse contactée par cet homme si convoité et marié par-dessus la marché ? Si, c’est vrai. Je vous raconte tout.

 

Pas d’interview exclusive, pas de rafale de questions à la Styl is Tika, il m’a dit : arrête d’écrire juste une soirée, ce sera juste toi et moi. J’ai répondu, je veux bien lâcher le clavier pour toi, mais j’ai besoin de rêver, alors tombe la veste et propose-moi un rêve plutôt qu’un resto !

 

Il s’est exécuté.

 

Il a dit : demain soir je serai avec toi, tout contre toi, je m’appellerai Mr Plaid pour te plaire. Je me porterai à ta bouche, je serai Mr tea. Je te porterai dans mes bras, et te jouerai quelques notes sur ma guitare, je serai Mr So-fa. Je resterai un instant dans le creux de ta main, je serai Mr Remote et te ferai perdre le control *. Je serai la main dans tes cheveux, ou je t’attacherai fermement, my name sera Mr Baret. J’épouserai ton souffle, je serai Mr Garet, ci-garet (pour une fois). Et enfin quand tu en auras fini avec moi, je dormirai avec toi, et serai ta chaleur, ton Mister Dredon, E-Dredon.

Oui, il s’est exécuté, il m’a fait rêver. J’ai dit oui à ce rêve et pour demain soir. Je lui ai dit : viens à la maison, sans ta canne !

 

Rendez-vous demain à 20H40 sur TF1, sur mon canapé, bien sûr !

 

 

  

Ps : et même si Cudy sera dans tes bras pour mieux te briser le coeur, je fermerai les yeux et penserai très fort à tes multiples personnalités !

 

*(je traduis : M. Télécommande)

© 20th Century Fox Television

STREETOSPHERE, UN VOYAGE AU COIN DE L'ART DE RUE

 

 

Encore un doc sur le street art ? Un graffiti surfing comme on en voit fleurir sur le web ? Non, Streetosphere c’est avant tout un concept imaginé par deux jeunes réalisateurs Quentin Largouët et Tanguy Malibert, avant d’être une série documentaire sur les cultures urbaines sur la chaîne Voyage. Une interview exclusive par Styl is Tika.

 

Mieux qu’un doc, c’est l’art de faire des rendez-vous, et un regard sur la condition créative et humaine. La ville « starisée », au centre de tout, vivante, habitée. Aire de jeux pour certains, galerie d’art pour d’autres. Grâce à une attitude très « friendly », notre duo s’immisce dans la vie de ces artistes de rue, connus, moins connus, quitte à mettre la main à la pâte. Ils n’ont pas de limite, si ce n’est le bon goût et la discrétion, et c’est ce qui me plaît.

A Paris, Londres, Prague, Lisbonne, les artistes de rue ont ouvert leurs portes à ce duo amical et soucieux de donner une autre vision de ces artistes, trop souvent associés à des taggueurs sauvages.

Un concept qui ne laisse pas indifférent. Alors du fond du canapé au café le plus proche, il n’y a qu’un pas, Styl is Tika, devenue accro à la série depuis novembre dernier n’a pas résisté, et est partie à la rencontre des ces nouveaux chevaliers du macadam.

 

Styl is Tika : Quand votre duo est-il né ?

On s’est rencontré à l’ESRA, l’école de cinéma de Paris 15. Nous étions dans le même groupe d’examen d’entrée. Depuis, on ne s’est plus quitté. Points de vue et compétences complémentaires, c’est ça qui bâtit les grandes amitiés.

 

 

L’atmosphère protège la vie sur la terre, absorbe le rayonnement solaire ultraviolet. Que fait Streetosphere ?

Streetosphere c’est un regard neuf sur la ville, une volonté de sortir les gens du quotidien, en les redirigeant vers la surprise, l’évasion. Elle protège les artistes de rue de l’étiquette « vandales », et change les clichés.

 

Une sorte de BB crème, elle fait beaucoup de chose à la fois !

Oui, l’émission soude les rapports, s’adapte à l’artiste. Il n’y a pas d’omniprésence du présentateur comme dans d’autres émissions. On ne veut pas franchir cette limite. Nos artistes sont nos héros. Quand on prend rendez-vous dans leur atelier, c’est dans la rue qu’on se retrouve. Nous sommes des guides d’un nouveau genre.

 

 Se réapproprier l’espace urbain comme espace de jeu et de création, ça veut dire quoi pour vous ?

Les gens vivent tête baissée. Notre but : leur faire lever la tête. Essayons de voir autrement, voir la ville comme un support de jeu, pas comme un décor. Se réapproprier la ville, c’est aussi créer, émettre un message mais aussi lui abandonner sa création. L’exemple de Le 19eme Trou (épisode Paris) collectif de golfeurs urbains est très parlant. Yan Vorman (épisode Berlin), restaure les vieux murs avec des Legos. Yan met des petits personnages dans ses murs de Legos qui plaisent beaucoup aux enfants, qui se servent et ainsi se trouvent un nouveau jeu. Voici un artiste qui est un bâtisseur et un bienfaiteur.

 

 

 

Tous ces gens créent pour la ville, et la ville le leur rend bien. D’ailleurs, on leur demande toujours à la fin de chaque entrevue de dire un mot à la city.

Notre documentaire valorise ces artisans créateurs. Ils créent, s’improvisent inventeur pour leur art. Comme Mickael Haas (épisode Berlin) qui met le paint ball au service du tag !

 

Vous mettez aussi en valeur le green graffiti, sujet peu abordé en France ! Le degré suprême du street art, éphémère et non polluant ?

Oui, la police guette, alors les street artistes innovent et n’utilisent plus les mêmes supports, on taggue sur bâche, on varie les supports, ou bien on détourne des outils pour mieux servir la cause de l’art provisoire et vert. Streetosphere est là aussi pour montrer de nouvelles pratiques. L’exemple de Jim Bowes (épisode Amsterdam) est complet. Il utilise le karcher sur pochoir pour réaliser des fresques fleuries sur les trottoirs, et il en profite pour scénariser l’espace en le nettoyant. Un beau geste pour la ville ! Lui n’a jamais de problème avec les autorités !

 

 

 

Tranche de vie, ou tronche de rue ?

Notre tranche de vie, c’est les 4 ou 5 jours que nous passons à arpenter la ville. On met notre temps au service des téléspectateurs, on filme aussi les monuments principaux. Le but est aussi de valoriser notre capital historique et culturel.

On dirait plutôt une tronche de rue, pour nous la rue c’est notre réalité. La meilleure galerie est à ciel ouvert !

 

Qu’est ce qui vous touche le plus chez les artistes ?

C’est la passion, l’investissement, l’aventure, la prise de risque, qui est un mode de vie. Par exemple à Lisbonne, l’anglaise Camilla Watson rend hommage aux visages du quartier, à son histoire, en les photographiant et en transférant la photo sur les murs. Cela crée du lien social, ça perpétue la mémoire. Ça c’est une tranche de rue, donc une tranche de vie. Nous avons participé à l’installation de sa chambre noire, quelle ambiance, quelle émotion aussi. Autre exemple à Londres, ave Ben Wilson, sculpteur et dessinateur sur l’infiniment petit : le chewing-gum. Les gens lui demandent des hommages, hommages aux disparus, portraits. Son sourire et sa constance touchent tout le monde. Nous sommes restés avec lui un bon moment.

 

 

Quel est votre définition du style, ou plutôt du talent ?

Quand la simplicité est évidente. Ou plutôt devrait-on se demander ou s’arrête le talent et ou commence le style ? Par exemple Clet Abraham et ses stickers sur panneaux de signalisation, c’est le talent pur.

C’est la subtilité aussi. Avoir du style c’est être sincère. Etre efficace, surprendre, sans en faire des tonnes.

 

Un peu comme la nouvelle modestie, prônée par Lagerfeld !

Oui, c’est un nouveau tempérament. Une naïveté réfléchie.

 

Parlez-moi du style Streetosphere, de la musique qui instaure un vrai climat..

Notre identité visuelle est liée à notre matériel, on opte pour l’easy, avec un  Canon 5D mark II, qui permet de filmer en mouvement, et de voyager léger. La technique ne doit pas importuner l’artiste. L’autre élément fort, c’est le style musical, un éventail d’électro et de guitare sèche. Charles Michaud est notre artisan musicien, entre électronica, triphop, hip électro. Et Etienne Gros est à la guitare.

Streetosphere c’est un esprit. C’est une petite équipe, un esprit positif, un côté amical, un côté tribal. On est plus sport collectif qu’individuel ! C’est la confiance, et donner confiance. Les artistes s’expriment mieux s’ils ont confiance.

 

 

Nous aimons donner des rendez-vous et monter l’artiste à visage découvert !

Autre point important qui signe aussi le style Streetosphere, c’est qu’il n’y a pas de doublage du son original, nos docu sont sous-titrés. Un artiste, c’est un personnage, une voix originale. On ne voit pas l’intérêt de masquer tout ça. C’est une grande victoire pour nous d’avoir obtenu ça.

 

Parlez-moi des projets. Après la Streetosphere, vous visez l’espace ?

On va aller plus loin. On aimerait bien explorer d’autres continents, l’Amérique du Nord, du Sud, l’Asie. Le but est d’être au programme de multiples chaînes ! On n’a pas le barrage de la langue, donc on est libre. L’espace alors oui, si tout se passe bien pour nous.

Alors on vous souhaite le meilleur. Merci Quentin et Tanguy !

A la fin de cette interview une réplique me vient à l’esprit : Streetosphere, Streetosphere, est-ce que j’ai une tête de Streetosphere, se dit l'Arletty version 2012 à l’hôtel du Nord, face à un mur, bombe à tag à la main.

 

Streetosphere est une série documentaire de 8 x 26 minutes, produite par La Compagnie des Taxi-Brousse pour la chaine Voyage

Streetosphere sur Voyage, la chaîne qui vous fait avancer avec des concepts futés et parfois décalés.

Série diffusée depuis novembre 2011 - Rediffusion tous les jours à 11h35 et à 23h40

 

 

Les coups de cœur Styl is Tika 

 

Clet Abraham (épisode Rome),

un stiker, et le panneau se fait messager !

 

Yan Vorman (épisode Berlin),

les meilleures briques ne sont pas celles qu'on croit !

 

 

Damian et Jane Mitchell (épisode Prague),

une attitude très Lady Oua Oua, alors on en reparle très bientôt !

 

 

 

Jim Bowes (épisode Amsterdam), ou l'art du green graffiti !

 

 

 

Avec Ben Wilson, le chewing-gum se mâche,

se crache et renaît en tableau !

 

 

Crédits photos : streetosphere et La compagnie des taxis brousse