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cinéma - Page 5

  • HOME SWEET HOME

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    Yann-Arthus Bertrand est un esthéticien, il prend soin du visage de la terre,

    et donne à ses traits l’éclat nécessaire à une vraie prise de conscience

    que l’on espère internationale.

    Il filme notre terre comme une œuvre d’art. Il le dit, « j’ai fait mon film comme un opéra, un spectacle pour toucher un maximum de personnes ». Comme si il fallait passer par une expérience esthétique, et culturelle pour attirer notre regard ! Il a raison, l’homme est sensible à la beauté. Là, il n’est pas question de montrer des images choquantes, mais de mettre des mots justes sur des images parlantes. Le choc est dans notre capacité à détruire…

    Il a l’œil juste et cultivé, et il a le courage de voir le monde tel qu’il est, et de nous le montrer. Nous nous extasions devant les produits culturels, création des hommes, mais la première matière culturelle est la terre et ses beautés, là bien avant l’homme. Nous avons oublié et méprisé la splendeur de ce monde, le grand spectacle de la nature, ses luxes, ses richesses naturelles.

     

    Créons un gouvernement écologique mondial à responsabilité illimitée, et offrons-nous une vraie chance de cultiver notre planète…autrement. Observons du ciel et agissons sur terre. Il est bien assez tôt pour rester optimiste !

     

    Méditons :  « Tous les organismes vivants boivent la même eau depuis le début de la vie sur terre, et cette eau garde une masse stable qui se renouvelle chaque jour »

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  • CROCODILE DUjardiNDEE

    Ah, OSS 117, tu es l’anti-tout, l’anti-mythe,

    l’anti-ta-nic, l’anti-chambre, l’anti-statique…du rire !

     

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    O, comme Oh ! c’est ce que l’on pense devant ton charme fou, cher crétin d’espion, aux sourcils habiles, à la joute pas ..facile

    S, comme Souffle qui te manque adorable Hubert lors d’une course poursuite fesses à l’air dans un hôpital, mé-mo-ra-ble ! Meilleur qu’un de Funès !

    S, comme Sauter, d’une voiture, d’un plongeoir, sur un lit, tant que tu sais rebondir, c’est de la Bath !

    1, comme 1 neurone, c’est tout ce qui te reste, mon pauvre, par contre les pectoraux… hum…c’est bon…hisseur.. ah, ah, ah..

    1, comme 1 crocodile, ton pire ennemi, comme l’histoire et la politique, découpe donc des steaks avant de le faire rôtir ! Une scène à se laisser dévorer de rire..

    7, comme 7 pêchés capitaux, coupe toi les cheveux et arrête la paresse, fais équipe avec le Maussade et jettes l’orgueil, gourmand tu es mais laisse tomber le LSD, très nocif sur une plage, la luxure tu éviteras, surtout avec la secrétaire, l’avarice tu maîtriseras surtout au niveau des coups de feu sur chinois, la colère tu montreras aux nazis qui osent se déguiser !

    L’envie tu nous donnes, de te revoir dans un OSS n°3, très vite ! Et surtout avec Pierre Belmare !

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  • PANI PROBLEME AU SKI

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    anne.jpg« La première étoile », ou comment descendre une piste blanche quand on est noir ! Rien de réducteur, au contraire, de la légèreté, et une pleine liberté dans la dérision, au service d’une volonté de marquer la différence autour des travers de l’âme humaine, plutôt qu’au détour d’une couleur de peau. Beaucoup de rire et une grande douceur pour ce premier film de Lucien Jean-Baptiste, avec une Firmine Richard en Grandmaman, très en forme, très « 3C » pour notre plus grand bonheur : Créole, Croyante, et Catastrophique…(sur les skis). Des jeux de mots simples mais efficaces, des jeunes acteurs formidables, et une maman interprétée par la sublime Anne Consigny, déjà très remarquée et remarquable dans « Je ne suis pas là pour être aimé » (de Stéphane Brizé, avec Patrick Chesnais). Une actrice au visage nature, subtile, et que l’on aimerait voir plus souvent regardée par les media, et nous offrir sa délicatesse à l’écran. « Bonjour, un petit noir s’il vous plaît, euh, un café… »

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  • ELLE A LES JAMBES

     

    Oublions le soleil, le printemps, le G20, la crise, Katy Perry, les nouilles et le viagra... et "Chantons sous la pluie". Sourions à la vie, et à ce qu'elle fait de plus simple. Souvenons-nous, émerveillons-nous, et regardons à nouveau Gene Kelly et Cyd Charisse ensemble pour l'éternité. Des jambes à couper le souffle, une osmose continue, un rêve de danse..

    "Ce ne sont pas seulement les quatres minutes les plus formidables de l'histoire, mais tout ce que la danse pourrait être - une glorieuse affirmation de ce que signifie être en vie " Will Friedwald.

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  • CERTAINS L'AIMENT BEAU

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    L'Etrange Histoire de Benjamin Button, de David Fincher, inspirée d’une nouvelle de Francis Scott Fitzgerald, est un pur chef d’œuvre de clair-obscur. Explications : la vie de Benjamin oscille entre la lumière de son amour pour Daisy, Cate Blanchett, les siens, et les douleurs sombres de la vie, comme le manque de ce père qui l’a abandonné, et surtout le dur quotidien de ce corps qui le retient prisonnier d’une autre chronologie. Et c’est cette oscillation des reflets du vivant qui trace son destin.

     

    Zoom sur un instant magique et fondateur : deux enfants sous une tente de nappes brodées s’échangent leurs secrets de vie à la lumière d’une bougie. Au-delà de la beauté du moment, fait d’ombres chinoises et de pureté, c’est à Georges de La Tour que pense Tika. Peintre français du 17ème siècle, suiveur du Caravage, et subtil observateur du quotidien, de La Tour est reconnaissable à ses scènes de nuit éclairées à la chandelle. Méditons ensemble sur la ressemblance frappante entre Daisy et la Madeleine en pénitence, ou entre certaines scènes et Le nouveau né. Opposition entre des valeurs terrestres et divines, situations dramatiques, relief forcé de l'histoire, proximité du noir et du clair, tout chez Benjamin Button nous rappelle ces réflexions contrastées de ces grands maîtres du clair-obscur. Il subit une vie à l’envers mais fait de chaque rencontre une quête structurante, une leçon de choses. Sa lumière interne le guide parmi les êtres rares et communs à la fois et les moments noirs, mais le renforce de façon unique et le garde positivement rayonnant. Telle est sa force : savoir accompagner les siens dans le respect de leur temps, temps de vie, de maladie, de l’amour.. Button est un cœur d’enfant dans un corps de sage !

     

    19028762_w434_h_q80[1].jpgHollywood aura attendu quinze ans pour que Fincher ne reprenne le projet de zéro et n’engage Brad Pitt. Une photographie merveilleuse, un scénario époustouflant d’Eric Roth, auteur de Forrest Gump (n’allez chercher aucune ressemblance, ni avec Jeunet, ou Pollack "Nos plus belles années", ce ne serait que du premier degré et ce serait dommage…) et une interprétation magistrale font de BB une œuvre ovniesque et plus philosophique qu’il n’y paraît. L’amour, la perte des être chers, et la fugacité du temps sont les pivots de cette histoire étrange et très humaine, qui nous rapproche de nos fondamentaux de vie : comment pardonner, quelle liberté laisser à ses proches, quelles décisions prendre face au malheur, à la maladie, ou à l’amour impossible. Brad Pitt, plus que beau, et métamorphosé par une caméra numérique révolutionnaire, signe un de ses plus beaux rôles et Cate Blanchett, lumineuse, est d’une grâce et d’une justesse infinie, et mon dieu quelle jeunesse, et pas numérique ! Le seul bémol à cette splendide fresque est l’absence de vrais dialogues (ah cette nostalgie de Michel Audiard et de Jacques Prévert !), notamment au moment de leur rencontre de vie à 40 ans, seul instant où Button a l’âge de son corps, et s’octroie la pleine jouissance de cette période bénie, et où Daisy est enfin prête à vivre cette histoire. Alors vite, dépêchez-vous, asseyez-vous, déboutonnez-vous du quotidien et laissez-vous envoûter…

     

    A méditer :

    « Nos vies sont définies par des opportunités, même celles qu’on a manqué »

    « Rien ne dure jamais… si, certaines choses durent… »

    « On va tous dans la même direction, mais on prend des chemins différents »

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