QUAND LE MUSEE DE SAINT-CLOUD FAIT SON CINEMA !

 

 

Du beau monde se pressait mercredi soir au vernissage de l’exposition « Le cinéma à Saint-Cloud. Le rêve et l’industrie», organisé par le dynamique Musée des Avelines à Saint-Cloud. Cyrielle Claire, Jean-Paul Rappeneau, Vladimir Cosma ont honoré le Musée de leur présence, et Styl is Tika, grand amateur de cinéma, était là.

 

 

               

Crédits  : Styl is Tika

De g. à dr. : - Discours et projections - Jean-Paul Rappeneau (à g.)

 

Quelle surprise de découvrir que le Musée des Avelines, anciennement maison Brunet, fut la maison mystérieuse de La Belle captive d'Alain Robbe-Grillet, le théâtre de L'Amour par terre de Jacques Rivette mais aussi le casino de Tout feu, tout flamme de Jean-Paul Rappeneau (Le Sauvage. Nous avions tendance à l’oublier. Sur l’écran tendu à l’occasion des discours de présentation de l’événement, des extraits de ces films. Yves Montand, Isabelle Adjani, Jane Birkin, défilent sous nos yeux ébahis, et nous rappellent ce bon cinéma des années 70 et 80, où leur jeunesse et leur talent irradiaient littéralement. Quant à Jean-Paul Rappeneau, ou à Vladimir Cosma, ou Cyrielle Claire, c’est sans doute avec émotion qu’ils découvrent les coulisses de ces films qu’ils ont tant connus.

 

 Crédits : Styl is Tika : La robe Marc Bohan pour Christian Dior d'Isabelle Adjani dans Tout feu tout flamme

 

Un regard intimiste sur l’envers du décor

 

Cette exposition, libre d’accès, propose un regard intimiste, et ouvre une nouvel angle sur ces trois films. Elle rassemble de larges extraits, des objets inédits et des documents authentiques, issus de collections institutionnelles et privées. Il en sera de même pour une douzaine de longs métrages, de Zéro de Conduite à Memory Lane, en passant par Un Eléphant ça trompe énormément, Vatel ou Renaissance. Vatel par exemple a été tourné dans les jardins de Saint-Cloud, et non pas à Versailles.

 

 

 Crédits : Styl is Tika - Les costumes de Vatel

 

Un siècle de cinéma tourné dans la ville ou le parc de Saint-Cloud

 

L'exposition explore les coulisses des tournages, des métiers et invite à la rencontre des hommes œuvrant dans l'ombre ou la lumière des projecteurs, du réalisateur au producteur, en passant par le scénariste, le scripte, le chef décorateur, le créateur de costumes, le directeur de la photographie, le compositeur, les comédiens....«Le cinéma à Saint-Cloud. Le rêve et l'industrie » invite aussi à comprendre les étapes du traitement des films après le tournage jusqu'à la projection en salle.  

 

N'oublions pas le catalogue de l'expo, préfacé par Frédéric Mittérand, très bien documenté.

 Notons les très belles interviews d'Emmanuelle Le Bail, directrice du Musée, et commissaire de l'expo, et de Nicolas Cabos, co-commissaire : Cyrielle Claire, Gabriel Lazure, Jean-Paul Rappeneau, Jane Birkin, Jacques et Eric Besnard, ..

 

Cette exposition traduit un cinéma français bien vigoureux. Alors, laissez-vous embobiner, venez faire un tour du côté de Saint-Cloud, entre rêve et industrie. Cette soirée, aura été l’occasion de belles rencontres, entre souvenirs et réalité !

 

« LE CINEMA A SAINT-CLOUD. LE REVE ET L'INDUSTRIE »

Du 6 octobre 2011 - 29 janvier 2012, entrée libre.

Musée des Avelines
60 rue Gounod
92210 Saint-Cloud

 

Photos d'ouverture crédits : allocine.fr ; saintcloud.fr 

CANAL+ OSE LA POTICHE !

Ce soir, et les semaines qui viennent, on ne peut résister à Potiche, diffusé sur Canal+, dont la home lui est dédiée. Un film, qui un an après, au l'aube des présidentielles, et étant donné l'actualité économique, nous parle un tout autre language. Styl is Tika adore Catherine Deneuve et Fabrice Luchini et le prouve par ce bel article, dont le titre "Osons la Potiche" qui a fait un tabac lors de sa publication, il y a un an déjà. Nous vous invitons à savourer à nouveau cet hommage bien documenté à Ozon, qui n'oserait pas porter un tel nom s'il n'osait pas à chacun de ses films. Allez ce soir, on ose se faire plaisir, et se jeter quelques modestes fleurs..

 

 

Extraits :

 "Potiche, de François Ozon est avant tout la formidable adaptation de la pièce de théâtre du même nom, jouée en 1980 par Jacqueline Maillan ! Et si vous ne le savez pas, vous serez bien incapable de savourez les répliques, reprises au mot près. Le théâtre de boulevard au cinéma, il fallait oser !"

"Le décor est un acteur en soi, peut être même le premier rôle. Cette multitude de détails soignés fait souvent rire ou soupirer la salle.."

"Catherine Deneuve, ouvre son parapluie de talents, en nous offrant un rôle de composition qui frôle la perfection. Tout comme Alain Delon dans Astérix, elle se parodie, et c’est un régal. Le personnage de Suzanne Pujol lui va comme un gant, et l’on est loin de la touche Jacqueline Maillan. Elle est plus souple, et plus subtile. Ici, elle nous mène par le bout du nez, une héroïne aussi fantasque que faussement soumise. Fabrice Luchini* incarnant Robert Pujol (le vrai prénom de l’acteur, et très beau en barbu!) est un menteur professionnel, ressemble à Gru, de Moi, moche et méchant, détestable, exactement comme on l’aime, à la bonne température. Là aussi, par rapport à la pièce (j’en ai visionné au moins 20 minutes sur You Tube !), il paraît plus grinçant, moins dupe, plus glacial que Jacques Jouanneau. Malgré tout, il est le nouveau Desperate Houseman!"

 

DANS L'ATELIER D'AMYLEE : CONFESSIONS D'UNE ARTISTE

 

 

  

Styl is Tika reçoit pour ce premier Guest Blogging Amylee, designer artistique et peintre coloriste rétro pop, connue pour ses portrait mode & arty, entrepreneuse et bloggeuse accomplie. Cette artiste bien dans son temps, qui connaît un succès certain, entre Paris et New York, nous livre une libre expression sur son rapport à son art, sa créativité, sorte de confession, entre deux coups de pinceau, en mode intime.

Crédits : Amylee, des portraits coup de coeur

 

 

Laissons la parole à Amylee :

"Mes tableaux sont avant tout une pulsion, un ressenti, et il n'est pas facile d'en parler, cependant, j’accepte La charmante invitation de Styl is Tika, et prends donc mon courage « à deux pinceaux ». Aujourd’hui, c’est en mode « très privé » que j’ouvre ce Guest Blogging, une sorte de confession dans l’atelier.

 

Je considère mes tableaux comme des petits bouts de moi. Mes bébés comme j’aime les appeler.

Ils sont tout ce que je ne suis pas et que je voudrais être dans un monde imaginaire. Lorsque je peins, je me sens bien, plus forte, plus glam, plus femme.

 

J’adore le fait de pouvoir tout contrôler sur la toile. Je suis très perfectionniste et exigeante. J’aime que les éléments s’équilibrent, respirent, se répondent, fonctionnent : le choix du motif jusqu’à la pointe de bleu ou à la trace de rouge, tout doit s’articuler.

 

Quatre phases bien distinctes apparaissent toujours dans mon processus de création :

 

L’ENVIE - L’effervescence du nouveau concept à réaliser.

L’idée qui vous titille et vous pousse à prendre le pinceau subitement. Des couleurs, des motifs, des sensations se bousculent. Une vague d’énergie envahissante.

 

LA FUSION - Le besoin de revenir sans cesse sur le sujet et chercher toujours plus à l’améliorer.

 

LE DETACHEMENT - Le début d’une cassure, le moment où le tableau commence à communiquer tout seul.

Mes actions deviennent alors moins utiles.

 

LA FRUSTATION - Je commence à lire différemment le travail effectué. Tout se brouille, je n’arrive plus à avoir assez de recul. J’ai l’impression que tout sonne faux, que rien ne va.

Il est temps alors pour la toile de quitter mon atelier et de prendre son envol, avant que je lui impose un geste malheureux.

 

Crédits : Amylee, Amber, ou  la femme fleur

 

A plusieurs reprises, il m’est déjà arrivé de détruire des toiles dites « non satisfaisantes ». The ManagUer en a sauvé plus d’une. La dernière en date fut Amber.

Pour la petite histoire, le tableau s’est envolé récemment pour Vancouver. Les propriétaires sont ravis de leur acquisition. Je suis rassurée.

 

 

 

 Crédits : Amylee, Florilège des derniers portraits très pop arty

 

Dans la vie, il y a Amylee, qui brille et travaille sur Paris, et Emilie, la nîmoise déracinée. Amylee est souvent exigeante avec Emilie.

L’une est terriblement angoissée, en proie à des crises de doutes régulières, sur son activité professionnelle ou son image personnelle. L’autre reçoit des félicitations, communique beaucoup, sait se montrer et fonce ! L’une et l’autre se complètent, s’équilibrent et c’est ce qui fait avancer la machine."

 

Amylee en quelques liens:

ART

blog www.amylee.fr – site www.amyleeartdesign.com

PLATEFORME PARTICIPATIVE (autour de la Mode et des Arts Graphiques)

Blog www.fashionweekillustree.fr – site www.fashionweekillustree.com

GALERIES

galerie Neel (Paris-Cannes) - Artered gallery (New-York)

 

HOT NEWS :

EXPO A PARIS

Du 1^er octobre 2011 au 31 janvier 2012

Hôtel Marceau-Bastille et Galerie Neel ont le plaisir de vous présenter l’exposition de l’artiste peintre Amylee

Au rendez-vous, des portraits, du glamour et une explosion de couleurs !

 

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VERNISSAGE en présence de l’artiste le Jeudi 6 octobre 2011 à partir de 18h30

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Vous souhaitez une invitation pour le Vernissage ?

Adressez votre demande via le formulaire http://www.amyleeartdesign.com/crbst_6.html

Lieu exact + adresse, vous seront alors renvoyés.

 

EXPO INTERNATIONALE

Soutenez Amylee dans son projet d’expo en 2012, en devenant donnateur, jusqu’au 14 octobre 2011 : http://fr.ulule.com/amyleeparis/ 

 

 

Retrouvez Styl is Tika pour un Guest Blogging sur le site d'Amylee dès la semaine prochaine..

FINE ARTS PARIS 2011, QUAND LES GALERIES FONT SALON

 

 

Paris Fine Arts est le nouveau rendez-vous des galeries et des antiquaires français, remplaçant Le Salon du Palais des Congrès, ouvert jusqu'à demain. Avec deux éditions par an, le salon se positionne comme la nouvelle référence des salons d’antiquaires mettant en valeur des galeries sélectionnées pour leur déontologie et leur excellence. Amateur de beaux objets et de peinture, Styl is Tika fait son choix, très éclectique, comme toujours.

Crédit : Galerie Vincent Lecuyer

 

 

 

 

La Biennale des antiquaires rassemble les poids lourds du monde de l’art, et perdure, même si ce n’est plus le faste d’antan, mais les plus petits salons parisiens souffrent. Et ils se remettent en question. Avec Jacques Le Moign, organisateur de l’expo,  interviewé dans la vidéo ci dessus, et ses  45 exposants triés sur le volet par son comité d’experts, place à la qualité dans un « esprit galerie », qui ne manque pas de charme. Bronzes, sculptures, peinture ancienne et contemporaine, bijoux anciens, mobiliers, la beauté n’a pas pas de prix.. alors l’œil achète, forcément !

 

Tableaux anciens :

 

Florence de Voldère

 

Le parcours de la galerie, entre deux alcôves intimistes, nous ouvrent les yeux vers cette représentation du passé, d’une modernité surprenante. Spécialisée dans les écoles du nord, avec une prédiclection pour la peinture flamande du XVI au XVIIIe siècle, cette collectionneuse de talent nous éblouie par une sélection fine, Boashert, Peter Balten,..

On aime particulièrement  Jan Franz Beschey.

Florence de Voldère, galériste, experte, conférencière, est aussi auteur de livres à succès sur la dynastie des Brueghel , ou encore La peinture flamande.  

 

 

Crédits : Galerie Florence de Voldère, Pieter Balten "La kermesse à Hoboken"

 

Tableaux, scupture, dessins, XIXe & XXe siècle :

 

Vincent Lecuyer

 

La galerie Vincent Lecuyer, un stand tout  en finesse, où les années 20 côtoient le XIXème. On aime Eugène Marion, Lucienne Laurencet (ci-dessous), Jules-François Ponceau (ci-dessous), ou la très belle et très Art Déco « Reine Antinéa » de Manuel Orazi qui sert d’illustration à l’affiche de l’expo.

Crédit : Galerie Vincent Lecuyer

 

 

Crédit : Galerie Vincent Lecuyer

Art contemporain :

 

Addiction Gallery

 

Addiction Gallery. Patrick Réault et Nadège  de la Comté présentent de précieuses sculptures de Georges Braque, et les œuvres d’artistes  Olukman Ayline, ou Cédric Bouteiller. J’aime les collages de M.N.F.F. aux influences nord américaines.

 

Cette galerie située à Honfleur présente par ailleurs l’oeuvre Irina Samobrod, artiste pop art, sur laquelle Styl is Tika a déjà écrit. Relire l'article ici.

 

 

Crédit  : Addiction Gallery

 

 

Crédits : Styl is Tika

 

Annie Minet -Luc Merenda

 

Chez Annie Minet et Luc Merenda, on aime  : les scupltures de Li Chen, notamment le 'Flickering Moonlight", un "Bottero chinois" aux formes parfaites, un plaisir des yeux, dans une mise en scène aux accents zen, digne d'un Out of Africa post moderne.

 

 

Crédits : Styl is Tika

 

 Crédits : galerie Annie Minet et Luc Merenda

 

Archéologie chinoise :

 

Chimeric

 

Eric pouillot nous propose un esprit galerie. Magnifique présentation de ses œuvres dont une Dame de cours, dit « Fat Lady » tenant un miroir de l’époque Tang.

 

Crédit : Galerie Chimeric

 

 

Bijoux anciens :

 

Hervieux & Motard

 

Alain Hervieux et Jean-Christophe Motard,  spécialistes des objet de vitrine , de collection, ou de curiosité, offrent de magnifiques vitrines de bijoux anciens, camées, bagues, remarquons un somptueux porte-bouquet en ivoire. Spécialiste des objet de vitrine , de collection, ou de curiosité.

 

Crédits : Galerie Hervieux et Motard

 

Objets de vitrines et opalines :

 

Sebl’antic

 

Dominique Selbe organise ses vitrines comme de petites histoires pour grands, ses opalines et vases ont un charme fou, et offrent au regard un esthétisme rare.

 

 

Mobilier XVIII et XXe siècle, Objet d’art, tableaux

modernes et contemporains : 

 

Galerie Jungmann

La galerie Jugmann est active dans le mobiliers du XVIII au XXe siècle. Un stand galerie très conceptualisé mettant en valeur un mobilier scandinave des années 50 et 70. On aime les scuptures de Ge Pellini.

 

 

Crédits : galerie Jungmann

 

Paris Fine Arts - Antiquaires et galeries d’art,

du 24 septembre au 03 octobre,

de 11h à 20h au Palais des Congrès, place de la Porte Maillot, 75017 Paris.

Et pour ceux qui n'ont pas le temps de se déplacer,

l'exposition aura lieu aussi en février 2012.