Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

télévision

  • SUPER NANNY NOUS A QUITTE..

    20006[1].jpgComment ne pas être émue par le décès de Cathy Sarraï, alias Super Nanny, la nounou des temps modernes, l'alliée de nombreux parents, toujours souriante, pleine d'entrain, d'humour, et d'empathie pour les autres. Elle est partie brutalement d'un cancer des poumons à 47 ans. Super Nanny, c'était une main de fer dans un gant de velours, une "artiste" du coaching parental. Qui n'a pas affiché la fameuse liste de l'emploi du temps et des tâches à accomplir dans la cuisine pour ses enfants. Au début du programme, pour le moins original, que de parents ont pris exemple sur elle. M6 a toujours sélectionné des cas un peu particulier d'enfant, nous le savons, mais les règles d'éducation basiques que dispensait Cathy fonctionnaient, remettaient les pendules à l'heure de certaines maman trop débordée, et apportait de la sérénité aux heureux parents spectateurs se disant dans le creux de l'oreille "tu vois chéri, nos enfants ne sont pas comme ça!". Je me souviens avoir vu les larmes de Cathy il y a plus d'une semaine, confrontée à une "enfant sauvage", dont la remise sur le droit chemin d'une enfance normale était particulièrement coriace! Le programme était assez trash, et elle-même disait face caméra ne pas être sûre de "redresser" cette enfant. Mais ces larmes n'étaient pas feintes, et sa vocation toujours au rendez-vous. C'était ça aussi Super Nanny, au delà des dérives de la télé-réalité, une femme tout simplement, et aussi auprès des enfants, une femme d'exception !

     

    Lien permanent Catégories : TVTika 1 commentaire Pin it!
  • 5008 RAISONS D'AIMER LA PUB PEUGEOT !

     

     GRIZZLY BEAR, NOUVEAU TALENT !

    La réponse à la question que vous vous posez tous est : Grizzly Bear. Dans cette très belle et efficace pub pour le nouveau monospace Peugeot 5008, la musique est de Grizzly Bear, ils sont américains, et oui, ça ressemble à du Depeche Mode et à du Keane. Oui, et alors, quelle voix! Allez, voici le morceau en entier. Attention cordes vocales talentueuses, comme dirait Tika ! Cette pub est l'exemple même de la réussite globale : bonne musique, orchestration, bon tempo, bon acteur, humour, on ne focalise pas sur la voiture, et ça c'est très réussi, on la regarde, et surtout, on a encore envie de la réécouter.. les yeux fermés ! Vive le cinéma.. publicitaire !

     

    Lien permanent Catégories : TVTika 0 commentaire Pin it!
  • BERNARD RAPP NOUS MANQUE..

    rapp.jpg 

    Bernard Rapp, ce grand homme cultivé et si charmant est parti le 17 août 2006, qui s’en souvient ? Moi.. et je voudrais lui rendre hommage à travers ce poème et ce texte que j’ai écris en mars 2006. Un homme merveilleux que la vie a écarté de moi, alors que nous étions en train de faire connaissance..

    Ce post est long, mais c’est l’été, et nous avons le temps de lire. Plus qu’une chronique c’est une nouvelle..

     

    Bernard Rapp, l’homme au pas lent

    Je regarde l’homme au pas lent

     Se déplacer sans faire semblant

    Son manteau bleu marine suit son rythme

    Pas blasé il en fait un hymne

    Il cultive le mouvement

    L’homme n’a plus le pas pressé

    Qu’ont les jeunes de vouloir tout tenter

    Quand il se tient devant vous

    Il vous découvre du regard plus qu’il ne vous regarde

    Il passe du temps sans vous juger

    Mais à vous parler, il tarde

    Et quand le mot vient vous piquer

    On s’étonne de la volupté du timbre

    Que l’on connaissait pourtant par cœur

    On entre dans la mélodie du bonheur

     

    bernardrapp.jpg      TAP.jpg 

    Une fois, je croise son pas, nonchalant, deux fois, je caresse sa silhouette, lointaine, trois, quatre, des dizaines de fois, je le vois. Je sais une chose aujourd’hui : je ne sais pas ce qu’est le destin, mais il me fait croiser sa route, pour un rien. A chaque fois c’est un bonjour qui en dit long. C’est une présence chaque semaine. Un homme qui vit à côté de moi. Avec qui je partage une habitude de vie. 

    Alors les mots me guident, je les laisse s’exprimer. Ils me quittent, ils s’écrivent pour mieux lui parler. Je décide : je laisse le verbe écrire sa propre histoire, je ne lui parle pas, je lui écris. J’ai le projet de lui remettre une lettre..

     

     

     

     

    Cher Monsieur, voyez ce texte comme « un petit jeu sans conséquence »…

    Qui se cache derrière l’homme d’écrits et de cinéma, qui passe devant nos yeux, le pas lent ? Qui se régale d’une petite main dans la sienne, faite du verbe naissant et de sourires ? Qui est cet homme discret, au regard doux, et mélancolique, au phrasé mesuré? Il est tantôt un homme de terrain, tantôt un homme de bureau, qui aime se placer là où l’on ne l’attend pas. Moi, je ne l’attendais pas non plus. Pourtant, plus le temps avance, plus je le connais sans le savoir, le lis sans trouver ses lignes, l’entends sans jamais l’avoir écouté.

    Depuis les années 80, où je l’ai vu tous les jours, aux émissions de l’après-midi - l’assiette anglaise était ma tasse de thé - en passant par celles du soir, que je ratais, pour cause d’école, je me souviens de cette voix familière qui résonne, de cet homme quotidien.

    Les années passent, mon œil grandit, mon verbe aussi. Je redécouvre celui que j’avais laissé de côté, de l’autre côté de la caméra. Et là, je vois enfin en lui, tout ce que le journal télévisé, ou les émissions littéraires avaient seulement laissé entrevoir : un monde subtile, de la noirceur dans un gant de douceur. Un humour qui pique, des dialogues aiguisés, des acteurs qui grincent, des personnages malicieux, du cinéma humoristique, ou bien cérébral, hitchcockien,  où le rire jaune frappe l’ennui noir, où le clair-obscur n’est pas qu’éclairage, il se fait décor, et devient un mode de penser, le sien.

    Le clair-obscur de la psychologie humaine est sa quête depuis les premiers mots. Quand la caméra initie la rencontre, le clair-obscur endosse le verbe avant d’épouser l’acteur, qui lui-même divorce du mot, sitôt dit. Que ce soit dans une comédie, un thriller, un film littéraire, ou théâtral, le doux mélange de la lumière et de la nuit se répand. Il n’aime pas le cinéma facile. Cet homme est double, et aussi curieux que cela puisse paraître, il habite le monde des verseaux, comme moi. Créatures sont tantôt claires, tantôt sombres, elles savent contempler l’existence comme un terrain de jeu et de création, mais ont aussi le don d’être le filtre des travers humains.

    Ses mille et un visages appellent des visions qui se superposent. Je le vois, comme James Ivory le ferait, finir ses jours auprès de sa tendre, dans un cottage isolé en campagne anglaise. Intéressé par les rumeurs du village voisin, il en adapterait des nouvelles. Ou comme Woody Allen, je le vois à New York, regardant du haut d’un building la frénésie du monde. Il en ferait une chronique intitulée « La vie d’en bas » ou «Street up». Ou encore comme Jean-Pierre Jeunet, assis à la terrasse d’un salon de thé, en éternel observateur de la vie. Il défragmenterait la vie des passants, scruterait celle des habitués et en ferait des courts-métrages. Pour lui, la vie n’a pas d’âge.

    Personne ne se cache derrière cet homme. Comme je vois le mot, je vois en lui, et lui rend hommage, avec enthousiasme. L’innocence de mon geste trouvera un écho en lui, et le son de mes mots se mêlera aux siens pour me répondre, je l’espère..

    Je rejoins la vision de Michel Onfray, en l’adaptant à l’écriture. Je vis le mot comme une philosophie épicurienne. Je suis une épicurienne du verbe. Ou comme François Lelord, je fais mon voyage d’Hector. Je reformulerai sa pensée concernant l’amour ainsi (« Pensée n°20 : l’amour, c’est toujours voir la beauté de l’autre quand les autres ne voient plus ») :

     

    L’épicurisme du verbe, c’est toujours voir la beauté du mot quand les autres ne voient plus.

     

    Une fois, je croise son enfant, qui m’adopte, spontanément, deux fois, je caresse le projet, lointain, d’écrire un texte sur l’homme, trois fois, j’écris un poème, des dizaines de fois les mots je vois. Je sais une chose aujourd’hui. Je ne sais pas ce qu’est le destin, mais ce texte croisera son chemin, pour un rien, pour un bien. Le mot est le meilleur messager pour saluer une habitude de vie partagée, une douceur de gentleman anglais, une présence, un éternel sourire intérieur.

    Cher Bernard, j'ai aimé vos bonjour, mais je n'ai pas aimé votre au-revoir..

    Lien permanent Catégories : Pensée du jour 0 commentaire Pin it!
  • DESPERATE ACCRO

    despe filles.jpg     despe cuisine.jpg

     

    Ouf, elles sont de retour, et quel retour ! Et c’est aussi le passage à l’heure d’été : + 5 ans. Le dernier épisode de la saison 4 nous avait exposé à des radiations d’un nouveau genre : les mêmes filles, mais en différentes ! Et quel étonnement ! Nous les découvrons donc cette semaine sous un tout autre jour, Susan a tout changé, Lynette fait face à des ados de 16 ans, Bree est une business woman, Gabrielle est « au foyer deux enfants », et Eddie la nantie est revenue..

    Réplique de cette semaine : « bon, ben, je vais récupérer mon petit aveugle ! », dit Gaby, en parlant de Carlos perdu lors d’une soirée. Elle est la grande surprise de ce début de saison. Fini la pin-up : au moins 5kg en plus (normal un kilo par an !), une coupe de cheveux.. enfin plus de coupe, et des fringues vraiment désespérée de chez Taudis, et la cerise sur le gâteau (humour ! ..le créateur est Marc Cherry) deux petites filles qui aiment autant leur parents que les glaces à la crème. Extrait : « Mon chéri, il faut faire faire de l’exercice à la petite, elle a englouti la moitié du gâteau d’anniversaire et je ne retrouve plus les bougies ! » dit-elle, après avoir fait courir sa fille derrière sa voiture. Lynette, grande spécialiste du mail, est éblouissante de perversion. Elle se fait passer pour une ado et espionne son fils sur les réseaux, mais il s'accroche et la fait entrer dans un jeu dangereux de correspondances, alors il faut rompre, et vite. Tom lui suggère : "mon chéri il faut rompre car je dois aussi m'occuper de tes frères et soeurs, love mom". Malheureusement, le "love mom" est bel et bien resté la signature du mail ! Aïe. Acidité, verve, humour noir, échanges au vitriol, tout y est, en mieux, en plus haut, plus fort, plus vil, plus extrême. Certains pourraient dire que la série s’enfonce dans une surenchère d’effet comico-dramatico sordides, mais d’autres, comme Tika pensent le contraire. Plus on aggrave les profils de ces dames, mieux on vit à l’heure de cet éternel été à Wisteria Lane. Elles sont plus fortes, plus belles (mention spéciale à Bree), plus drôles, faussement sages, hautement piquantes. Ce saut dans le temps ne gâche en rien notre plaisir, il le déroute, le stimule. Encooorrrrre….

     

    On adore les voir rire, alors, en bonus un petit bêtisier de WatTV..

    Lien permanent Catégories : TVTika 0 commentaire Pin it!