Mars 2021, une conférence très attendue sur la position de l'homme dans son environnement.
DEUX CHATS SUR UN TOIT BRULANT
Ouf, quel soulagement, Dulicity est bon, voire délicieux ! Oui, ils sont « à tomber », et « non, le scénario n’est pas compliqué, ni le film molasson » comme disent certains journalistes. Réveillez-vous, et sachez apprécier le 12ème degré ! Car tout est dans le dosage! Un zest de cynisme, une bonne dose d’humour et de suspens, une pincée de mensonges, une grande rasade de classe, et deux verres pleins de dialogues savoureux, beaucoup de raffinement dans la mise en scène, et le cocktail est réussi. On savoure toutes les nuances de cet élixir envoûtant, dont l’épice rare repose sur le nouveau couple glamour du moment : Julia Roberts et Clive Owen. Ces deux là en font un film hormonal ! Si si. Difficile de détrôner les Grant-Hepburn, Newman-Taylor, Connery-Andress, Redford-Wood, Clooney-ZétaJones, mais pas impossible !
Nous assistons au retour (tant espéré), et au triomphe d’un duo déjà formé pour Closer, de Mike Nichols (souvenons-nous de cette fameuse scène de rupture furieusement sexy !), assumant une quarantaine sophistiquée -Julia toujours superbe, comme quoi ! N’abordons même pas la cas Owen, attention à toi Georges !!!-, posant un regard romantique et malicieux sur l’amour. Autre couple d’acteurs tout aussi impressionnants, les deux PDG, Tim Wilkinson face à Paul Giamatti, ne rater le début du film sous aucun prétexte… ni la fin d’ailleurs !
Ces espions là s’amusent, se font prendre au jeu de l’amour mais pas du hasard, ne vivent qu’une fois, ont un doigt de fantaisie et pas d’or, ne viennent pas du froid, encore moins du Caire, font des opérations du tonnerre, et ne meurent pas demain ni un autre jour, ne vous envoient pas de baisers de Russie. Non, ils sont à New York, n’ont pas leur langue dans leur poche, et ont chaud aux yeux. Et ces deux diamants là sont éternels…