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humour - Page 2

  • PARLEZ-VOUS MARTIEN ?

    mars.jpgVoici une pièce désaltérante, tant le traitement du sujet est frais ! Même si ce dernier est.. fatigué. John Gray publie en 1992 « Les hommes viennent de Mars et les femmes de Venus », livre qui arrive bien des années plus tard en France ! Depuis, la société a changé, le profil du couple, les conseils de Gray aussi.

    Or ici Paul Dewandre, représentant officiel de ce dernier, joue au candide, et propose un regard théatralo-doctoral sur ses théories, et en fait un onepublic show ! En effet, nous assistons à une conférence didactique et enjouée, soutenue par des exemples concrets et la sollicitation du public. Comme si ce livre était récent. Ou comment apprendre à communiquer quand on ne parle pas la même langue ! Pour ceux qui n’ont pas lu les ouvrages, distraction et révélations, sur le tard ! Et découverte amusée pour ceux qui ont tout lu. L’examen du cerveau plutôt reptilien de Monsieur, et la faculté éternelle de Madame à parler au mauvais moment raviront les couples ayant fait le déplacement ! Pour les autres, du rire, et peut être des angoisses ! En résumé, le coup de la grotte quand Monsieur a un problème à résoudre, genre quel tournevis pour cette bibliothèque Ikea (il ne lit jamais le mode d’emploi, c’est un homme quoi !), et le conseil d’écouter Madame, sans vraiment l’entendre, quand elle rentre du travail, pour surtout ne pas lui donner de solutions ! Et, point crucial sans lire le journal.. sur son IPhone !

    Bref, le rythme est bon, Dewandre est juste, drôle. Toute ressemblance avec des personnes existantes ou un ouvrage célèbre est fortuite !

     

    « Les hommes viennent de Mars et les femmes de Venus », jusqu’à la fin août, au Casino de paris. Un spectacle de et avec Paul Dewandre, mise en scène de Thomas Le Douarec.

      

    Les_hommes_viennent_de_mars.jpg     john gray.jpg
     
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  • LETTRE A JEROME DARAN

     

     

    Cher Jérôme,

     

    J’ai entendu parler de toi, j’ai lu que tu étais co-auteur des sketches avec Florence Foresti, pour les émissions de Ruquier, la radio te fait une large promo, le sketch « rupture » y passe souvent, la presse a salué tes performances scéniques, comme le Parisien « un festival », Le Point « Irrésistiblement hilarant », tu as triomphé au Point Virgule et au Trévise, moi, je t’ai vu hier soir au Splendid, et je dois te dire que j’ai été déçue. Peut-être parce que j’attendais beaucoup de toi !

    daran.jpgEtais-tu malade ? Ou avait tu ce soir un autre rendez-vous après le spectacle ? Au lieu des 1h20 prévues, nous n’avons eu qu’une heure ! Etais-tu las au point de nous proposer un spectacle non abouti ? J’ai aimé l’intro, et beaucoup la fin, les « ruptures » comiques sont très bien menées, on te découvre, bourré de talents, bravo pour le chant et la guitare, mais c’est comme si tu te retenais de nous livrer ta substance, ton « est-sens ». J’aime la scène, le théâtre, la musique, et les spectacles en tous genre, et particulièrement les spectacles comiques ces derniers temps, et je suis une habituée de l'humour, je suis bon public, oui je le sais, mais là, j’ai ri de bon cœur mais je n’ai pas éclaté de rire ! Cher Jérôme, tu es très talentueux, je te le répète, mais va au bout de tes idées,  allez, concentre-toi ! Peu importe si tu mélanges les genres, stand up, sketches, et autre, c’est bien, mais travaille plus, et offre-nous une vraie galerie de portraits. Tu le fais très bien, notamment le sketch « l’autre côté de la rive ». Là c’était vivant, fort. J’aurais aimé que tu portes ton spectacle de bout en bout avec cette vigueur, cette élasticité qui t’est propre. J’attends beaucoup plus ! Et surtout, ne perds pas ton fil rouge à l’intérieur de tes sketches, c’est dommage. Cher Jérôme Daran, j’espère te revoir très bientôt, avec un spectacle fort, tendu, surprenant, comme toi.

     

    Bien à toi,

    Tika

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  • Y'A DU RECROSIO DANS L'AIR

    fred.jpgChez Frédéric Recrosio, y’a du Eric (Ramzy), il est télégénique, et beau gosse, du Bruce (Willis), il a le sens de l’action, et maîtrise ses chutes, et du Zidane, il sait manier le ballon, sans prendre la grosse tête ! C’est Mister Charme et Mister Chance à la fois, Dr Jekyll sans Mister Hyde ! Frédéric, c’est la « nouvelle génération du rire », et ça se passe au Trévise, là, tout de suite.

    Il est suisse, pas petit, et il a du talent, what else ! Il est grand, beau mec, bon on aimerait bien le voir avec des cheveux, on aimerait bien, mais bon.. il veut pas (oui, bon ça va!). Le truc chez lui, c’est qu’il est doux, il ne force pas, ni la voix, ni l’humour, comme d’autres, et ça c’est bon. Et, point important, il nous offre un vrai stand-up de près de 2h, ça c’est très bon.  Après « Rêver/grandir/et coincer des malheureuses», « Aimer/mûrir/et trahir avec la coiffeuse, itinéraire de l’amour normal» nous propose une vision fraîche du célibat, du couple, et de la rupture toute en dérision, crue, mais si vraie ! On se reconnaît, on rit, beaucoup, et on se laisse bercer de sa douce voix jusqu’au final, où surprise, Fred se… chut ne rien dire, allez  le voir, on vous le dit, doué le petit (il sait faire plein de choses, et il écrit bien) ! On attend le 3ème spectacle, pourquoi pas « Ma psy, mon chat, et la serveuse sur l'autoroute» !!!

     

    « C’est chouette d’être célibataire, .. et le plus souvent, quand tu t’en rends compte, c’est que t’es plus célibataire.. »

     

     

     

    Mais qu'est-ce que le stand-up? C'est un exercice comique bien particulier. Explications :

    affiche fred.jpgC’est une forme particulière de spectacle de one-man-show (ou aussi one-woman-show), apparue à la fin du  XIXème aux États-Unis. L'expression signifie littéralement en anglais se tenir debout. Origines : Il s'agit d'un spectacle de comédie au cours duquel un humoriste s'adresse au public de manière informelle, sans accessoires, sans déguisement, en racontant des histoires drôles, souvent inspirées du quotidien, assez courtes et sans interruption. Le spectacle est mis en scène de façon à paraître le plus improvisé possible (notamment, on brise le quatrième mur et on doit éviter de présenter un personnage stéréotypé), ce qui n'est pas toujours le cas parce que le texte est énormément retravaillé et perfectionné. Au cours du spectacle, le comédien est à la merci de son public. Son succès dépend en particulier de ses talents en matière de spontanéité, mais aussi de ses capacités à faire face à un raté et à savoir y réagir. Le but du stand-up est d'évoquer le quotidien de manière décalé, avec un sens de l'observation qui permette au spectateur de s'identifier au comédien. L'origine ethnique et/ou confessionnelle du comédien est souvent une base permettant à celui-ci de jouer, d'appuyer, de détourner les stéréotypes et les clichés que ces origines supposent. Aux États-Unis, les communautés noires et juives sont connues pour avoir donné de nombreux artistes de renom, comme Jerry Seinfeld, Woody Allen ou Richard Pryor. Eddy Murphy a également débuté dans cet exercice.

    Jamel Debbouze fut l'un des premiers à se réclamer du stand-up, avec ses codes américains. Toutefois, par le passé, des humoristes comme Guy Bedos ou Pierre Desproges s'adressaient également directement au public, sans composer de personnages. Aujourd'hui, Tomer Sisley ou Gad Elmaleh revendiquent également cette influence, bien que le second ait débuté par un one-man-show qui n'entrait pas dans cette catégorie.(source Wikipedia)

     

    Bientôt un post sur de l'art de boire un verre d'eau durant un stand-up !

    Frédéric Recrosio

    Aimer, mûrir et trahir avec la coiffeuse

    Théâtre Trévise - Paris
    Dates : du 15 Janvier 2009 au 30 Mai 2009

     

     

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  • PANI PROBLEME AU SKI

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    anne.jpg« La première étoile », ou comment descendre une piste blanche quand on est noir ! Rien de réducteur, au contraire, de la légèreté, et une pleine liberté dans la dérision, au service d’une volonté de marquer la différence autour des travers de l’âme humaine, plutôt qu’au détour d’une couleur de peau. Beaucoup de rire et une grande douceur pour ce premier film de Lucien Jean-Baptiste, avec une Firmine Richard en Grandmaman, très en forme, très « 3C » pour notre plus grand bonheur : Créole, Croyante, et Catastrophique…(sur les skis). Des jeux de mots simples mais efficaces, des jeunes acteurs formidables, et une maman interprétée par la sublime Anne Consigny, déjà très remarquée et remarquable dans « Je ne suis pas là pour être aimé » (de Stéphane Brizé, avec Patrick Chesnais). Une actrice au visage nature, subtile, et que l’on aimerait voir plus souvent regardée par les media, et nous offrir sa délicatesse à l’écran. « Bonjour, un petit noir s’il vous plaît, euh, un café… »

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  • STARSKY ET HUTCH AU THEATRE !

     

     

    Distribution

    Starsky : Francis Perrin

    Hutch : Jean-Luc Moreau

    Huggy les bons tuyaux : Marc Bertolini

    Capitaine Dobey : Ray Cooney

    Episode : CHAT ET SOURIS

    Commissariat : Théâtre de la Michodière, Paris

     

    Attention, course-poursuite au théâtre de la Michodière !

    Pitch : Au volant d’une Ford Torino rouge, Starsky mène une vie paisible de chauffeur de taxi en région parisienne. Paisible, mais très originale, car il est marié à deux femmes, l’une à Montreuil, l’autre à Ivry, desquelles il a séparément deux enfants, une fille et un garçon. Son co-équipier de vie, Hutch, suit cette histoire depuis longtemps, et garde bien le secret. Or quelques clics sur Internet vont faire de la course du jour une aventure risquée et désopilante.

    CriTika : Dès la première scène, le scenario et la scène prennent feu : dialogues ciselés, claquement de porte(ière), gyrophare, course effrénée, essoufflement, tirs (de mots) à bout portant, affaires peu conventionnelles et résolutions musclées, hurlements, chutes brutales, mensonges et interrogatoires continus sur canapé et sur tapis. Mention particulière pour Huggy, dans un grand numéro d’indic, qui sous le couvert de l’imper, de la barbe, et de la canne, devient l’élément hautement comique de l’épisode, mis à part notre cher duo d’investigateurs choc du rire. Starsky maîtrise l'art de l'esquive et du lancer sur capot, Hutch éponge les bavures, et évite les confrontations ! Une soirée de fou rire ininterrompu, un numéro époustouflant, très rythmé, très farce-en-ville, pour ne pas dire VO-de-ville…

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